C’est une histoire triste qui se termine bien. Sept ans après qu’on leur ait annoncé le décès de leur fils, des parents découvrent qu’il est, en réalité, toujours vivant.

Les faits remontent à 2011, à Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie. Dans un hôpital, des médecins annoncent à un couple éploré que leur bébé, qui vient tout juste de naître, ne survivra pas plus d’une semaine.

Le cœur lourd, le père et la mère signent une décharge, confiant le nouveau-né à l’établissement, puis rentrent chez eux. Cinq jours plus tard, ils changent d’avis, et décident de récupérer leur petit. Mais on leur annonce qu’il est déjà mort.

Réunis après sept ans grâce à … un huissier

Les années passent. Sept ans plus tard, la mère découvre avec surprise que le Service fédéral des huissiers de justice de Russie a saisi de l’argent sur son compte bancaire.

Perplexe, elle se rend chez l’huissier, qui lui explique qu’elle doit plus de 230 000 roubles (3400 euros) à une maison de santé pour les soins de son fils. Suite à un embrouillamini administratif, l’enfant vivait en fait là, depuis le début !

Le couple a pu rétablir ses droits parentaux devant les tribunaux en novembre 2017, et a remercié ce « don du destin » qui a permis de réunir la famille.

Un porte-parole du service des huissiers de justice a déclaré :

« Il est devenu clair que le couple marié avait été assuré pendant tout ce temps que leur enfant était mort.

Les parents, avertis si soudainement de la « résurrection » de leur bébé, ont immédiatement saisi les tribunaux pour restaurer leurs droits parentaux. »

Une saisie qui, pour une fois, a fait chaud au cœur.