Permis B : ce changement va tout révolutionner pour les amateurs de camping-car et ça arrive très bientôt

Si vous possédez le permis B, sachez qu'une petite révolution est en place. En effet, vous allez bientôt pouvoir conduire un camping-car.

Depuis 2024, le permis B connaît de profondes évolutions qui touchent aussi bien l’âge d’accès, les modalités administratives que le contenu des examens. Et prochainement, les conducteurs vont pouvoir conduire… un camping-car.

Permis B : de nombreux aménagements pour les Français

Désormais, il est possible de passer l’épreuve pratique du permis B dès 17 ans sans obligation de conduite accompagnée. Alors qu’il fallait auparavant attendre 18 ans.

Cette réforme vise à faciliter la mobilité des jeunes. De plus, les titulaires du permis B depuis au moins deux ans peuvent, après une formation courte de sept heures, conduire des deux-roues ou scooters légers de 125 cm³.

Une mesure destinée à élargir les possibilités de déplacement. Les démarches administratives se sont également simplifiées grâce à la dématérialisation.

L’obtention du numéro d’enregistrement préfectoral, indispensable pour s’inscrire à l’examen, se fait désormais entièrement en ligne via l’ANTS. En cas de perte ou de vol, une attestation provisoire téléchargeable sur smartphone remplace temporairement le permis B.

Même la réception du document définitif est facilitée, car il est envoyé en lettre suivie, plus rapide et moins coûteuse que les anciens envois sécurisés. L’examen a, lui aussi, été modernisé.

Le Code de la route intègre davantage de situations concrètes, notamment celles impliquant des piétons. Des cyclistes ou des trottinettes, et certaines questions demandent plusieurs réponses.

Des aménagements qui profitent aux conducteurs

L’épreuve pratique, de son côté, évalue désormais la capacité du candidat à anticiper les comportements des usagers vulnérables, à utiliser les aides à la conduite. Et à adopter une conduite plus écologique.

Ces réformes accompagnent également une harmonisation européenne. D’ici 2030, le permis prendra une forme numérique intégrée au portefeuille d’identité électronique, même si une version plastique restera disponible.

Avant chaque délivrance ou renouvellement, un auto-contrôle médical simplifié portant sur la vue, l’audition et les réflexes sera exigé. Enfin, la réglementation s’adapte aux véhicules modernes.

Il devient possible de conduire, avec un simple permis B, des véhicules jusqu’à 4,25 tonnes s’ils fonctionnent avec des carburants alternatifs comme l’électrique ou le GPL. Alors qu’une formation complémentaire reste nécessaire pour des modèles thermiques.

Ces derniers mois, le Parlement et le Conseil européen ont trouvé un accord pour assouplir certaines règles du permis de conduire. Parmi les changements envisagés, figure l’autorisation de conduire un camping-car dont le poids atteint 4,25 tonnes avec un permis B.

Au lieu de la limite actuelle fixée à 3,5 tonnes. Reste désormais à savoir quand cette réforme se verra officiellement mise en place en France.

Les détenteurs du permis B pourront conduire un camping-car

Cette évolution se dit réclamée depuis des années par les associations de camping-caristes. Notamment la Fédération Française des Campeurs, Caravaniers et Camping-Caristes.

L’objectif est de permettre aux titulaires d’un permis B d’obtenir, après une formation ou un test spécifique décidé par chaque État membre. Des droits supplémentaires pour conduire des véhicules plus lourds.

Cette nouvelle règle concernera aussi certains véhicules à carburant alternatif. Comme les modèles hybrides ou électriques, voire des véhicules d’urgence, jusqu’à 4,25 tonnes.

Pour les utilisateurs, c’est une excellente nouvelle. Ils pourront exploiter pleinement la capacité de chargement de leur véhicule sans craindre de dépasser la limite autorisée.

Les constructeurs y voient également un avantage, puisqu’ils pourront développer des aménagements plus complets ou intégrer des technologies plus lourdes. Comme les batteries des modèles hybrides, à l’image du profile ElectriX.

Il faudra encore patienter avant que cette règlementation passe. Après l’adoption définitive par le Parlement européen, chaque État membre devra intégrer cette disposition dans sa législation nationale.

Le délai maximal prévu est de quatre ans. En clair, dans le scénario le plus long, la France pourrait appliquer cette réforme d’ici 2029 au plus tard.