Le permis de conduire est un document obligatoire pour conduire légalement. Mais que risquez-vous à conduire sans de manière illégale ?
En 2024 et 2025, le permis de conduire en France connaît plusieurs réformes majeures visant à simplifier l’accès et moderniser le système. Cependant, conduire sans constitue une infraction grave.
Permis de conduire : de nombreux changements pour les conducteurs
Dès 2024, l’âge légal pour passer le permis de conduire est abaissé à 17 ans. Cela permet ainsi aux jeunes de circuler immédiatement après l’obtention du précieux sésame.
Les titulaires du permis de conduire pour véhicule à boîte automatique peuvent désormais lever cette limitation. Sans attendre trois mois, après une courte formation de quelques heures.
Parallèlement, le permis entre dans l’ère numérique. Une version dématérialisée est accessible via une application sécurisée, qui facilite la consultation et la gestion du document pour les conducteurs.
En 2025, la modernisation se poursuit avec des démarches entièrement en ligne pour obtenir le NEPH et la réception du permis par courrier suivi. Cela permet donc de réduire les délais et les coûts.
Les examens théorique et pratique sont également adaptés aux enjeux modernes de la mobilité. Ils intègrent ainsi la sécurité des usagers vulnérables, les mobilités douces, les aides à la conduite et les véhicules électriques.
Les excès de vitesse très faibles se disent ainsi désormais exclus des retraits de points. Cela assouplit ainsi certaines sanctions pour les conducteurs prudents.
Ce que vous risquez à conduire sans en être titulaire
Il arrive qu’un conducteur oublie son permis de conduire au moment de prendre la route, souvent à cause d’un départ précipité. Si cet oubli peut sembler anodin, il entraîne pourtant des conséquences qui varient selon la situation.
Lorsqu’un automobiliste se voit bien titulaire du permis, mais qu’il ne l’a pas sur lui, il s’expose à une simple contravention. Il doit alors présenter le document dans les cinq jours suivants auprès d’un commissariat ou d’une gendarmerie.
En revanche, si le conducteur ne détient pas le permis correspondant au véhicule qu’il conduit, il s’agit alors d’un délit lourdement sanctionné. Le permis de conduire, au même titre que la carte grise, est un document obligatoire qui atteste du droit de conduire.
Comme le rappelle l’article R. 233-1 du Code de la route. Il se veut ainsi donc recommandé de toujours vérifier sa présence dans le véhicule avant de partir.
Lorsqu’un conducteur est titulaire du permis, mais qu’il l’a simplement oublié, il risque une amende de 38 euros au maximum. Cela correspond donc à une contravention de première classe.
Il dispose ensuite de cinq jours pour se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie et présenter son permis. Si, passé ce délai, le conducteur n’est toujours pas en mesure de fournir le document, la sanction s’alourdit.
Permis de conduire : de lourdes sanctions en cas d’illégalité
Il s’agit alors d’une contravention de quatrième classe pouvant atteindre 750 euros, sans retrait de points. En cas de perte ou de vol, il est indispensable de déclarer la situation et de demander un duplicata auprès de l’ANTS.
Dans l’attente de la délivrance du nouveau permis, un document provisoire est remis. Les sanctions deviennent beaucoup plus sévères lorsqu’une personne prend le volant sans jamais avoir obtenu le permis.
Dans ce cas, il ne s’agit plus d’une simple infraction, mais d’un délit. Le contrevenant encourt une forte amende et, selon la gravité des faits ou en cas de récidive, une peine d’emprisonnement peut se voir prononcée.
Les mineurs se voient donc également concernés par cette interdiction stricte. Les forces de l’ordre vérifient par ailleurs l’authenticité des permis présentés lors des contrôles.
L’usage d’un faux document constitue un délit spécifique, puni jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. 75 000 euros d’amende et la confiscation du véhicule.