Profitez d'une formation et d'une aide de 10 000 euros pour faire ce métier

Si vous êtes à la recherche d'un emploi, sachez que cette région vous offre 10 000 euros pour vous former à un métier qui embauche à 100%.

Chercher un métier bien payé n’est pas chose aisée. Pourtant, dans cette région de France, une aide de 10 000 euros peut vous être accordée pour changer de voie. L’embauche est d’ailleurs quasi-assurée au terme de la formation.

Un métier bien payé en France

Si vous cherchez un métier qui allie confort et un bon salaire, ça existe. Peu connu du grand public, l’un d’eux offre un salaire moyen qui tourne autour 5 000 euros par mois.

Pour Franck Vermet, directeur de l’Euro Institut d’Actuariat, ce métier presque parfait est une réalité. « Les actuaires utilisent les maths pour répondre à des problèmes de société qui concernent tout le monde », a-t-il expliqué.

De manière concrète, cela signifie qu’au sein d’une entreprise, les actuaires utilisent diverses données pour formuler des hypothèses en faisant des statistiques.

Que ce soit pour prédire des catastrophes naturelles, des accidents de la route, des problèmes de santé, ou même les effets du dérèglement climatique, les actuaires ont un rôle clé. Leurs calculs influent notamment sur le prix des assurances.

Ils impactent ainsi en direct les assurés. D’ailleurs, pour exercer ce métier, plusieurs voies d’accès sont disponibles, mais il existe seulement huit formations en France qui délivrent le titre d’actuaire certifié.

Ce précieux sésame s’obtient ainsi après deux ans d’expérience professionnelle. La compétence la plus prisée dans ce domaine est le niveau mathématique, car il faut savoir faire parler les chiffres.

D’autres perspectives d’emploi

Si les mathématiques ne sont pas faites pour vous, pas de panique. Il existe d’autres métiers bien payés qui ne nécessitent pas de posséder un bon niveau en sciences.

En effet, depuis plusieurs années, certaines régions proposent des aides financières aux personnes souhaitant se former à des métiers considérés en tension. C’est-à-dire des métiers qui recrutent, pour booster l’emploi et répondre aux besoins des entreprises locales.

En France, l’aide prend généralement la forme d’une prise en charge totale ou partielle du coût de la formation ou d’une prime. À cela peut s’ajouter une participation aux frais annexes (hébergement, transport. Restauration, frais annexes…).

Par ailleurs, les demandeurs d’emploi continuent ainsi à percevoir leurs allocations chômage. Et s’ils n’en touchent pas, ils peuvent, selon les dispositifs, se voir rémunérés par la région pendant la durée de la formation.

Pour pouvoir y prétendre, il faut habiter dans la zone concernée, suivre une formation menant à l’un des métiers répertoriés (la liste varie d’une région à l’autre). Mais également s’engager à suivre la formation jusqu’au bout.

Les formations financées par ces dispositifs se déroulent en présentiel, sauf cas rares. Par exemple, les travailleurs handicapés ou les personnes visant une formation qui a lieu à une certaine distance de leur domicile peuvent percevoir ces aides pour un programme en e-learning.

Un métier à la clé

Cinq régions proposent ce type de financements. En Bretagne, dans le cadre du dispositif Qualif emploi, les frais de formation se veulent ainsi pris en charge pour les demandeurs d’emploi à hauteur de 3 000. 3 500, ou 4 500 euros maximum.

Dans le Grand-Est, vous pouvez bénéficier d’un financement allant jusqu’à 6 200 euros si vous êtes un salarié en reconversion. Ou encore jusqu’à 6 000 euros pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.

L’Île-de-France propose une prime de 1 000 ou 2 000 euros aux demandeurs d’emploi se formant dans l’un des secteurs identifiés en tension. Dans les Pays-de-la-Loire, le dispositif Accès évolution prend la forme d’un abondement au CPF.

Enfin, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur propose aux personnes de 16 ans ou plus inscrites à Pôle emploi. Ou CAP emploi du Pass Sud. Cette dernière prend en charge la formation en allouant une aide de 10 000 euros hors taxe.