Retraités - tout savoir sur cette astuce qui limite la baisse de votre pension après 72 ans

Après 72 ans, la pension de nombreux retraités peut connaître une baisse significative. Mais, il existe une astuce pour empêcher cela.

Une fois la retraite amorcée, les revenus deviennent stables et que les règles du jeu sont définitivement fixées. Pourtant, de nombreux retraités constatent avec inquiétude, que leur pension connaît une baisse passée l’âge de 72 ans, mais qu’en est-il réellement ?

Retraités : comment expliquer une diminution des pensions ?

Comment expliquer cette diminution des pensions chez les retraités, alors qu’aucune règle officielle ne prévoit ce seuil ? Et surtout, que font ceux qui parviennent à l’éviter ?

Contrairement aux idées reçues, une pension de retraite n’est pas figée pour l’éternité. Dès le départ en retraite, certains dispositifs bonifient temporairement le montant perçu.

Surcote pour départ différé, majoration pour enfant à charge, taux réduit de CSG ou encore avantages liés au handicap. Ces majorations ne sont pas toujours permanentes.

Beaucoup d’entre elles prennent fin au bout d’un ou deux ans, ou lorsque les conditions d’attribution cessent d’être remplies. Le cap des 72 ans correspond souvent à l’extinction de plusieurs de ces aides.

Il entraîne mécaniquement une diminution du montant versé chaque mois. Par ailleurs, certains avantages sociaux ou fiscaux s’effacent progressivement.

Une hausse, même minime, du revenu de référence peut faire basculer un retraité dans une tranche de CSG plus élevée. Ce qui augmente donc les prélèvements et réduisant d’autant la pension nette perçue.

De nombreuses explications à ce phénomène

Dans le même temps, la revalorisation des retraites complémentaires ne suit plus forcément l’inflation. En 2025, par exemple, l’Agirc-Arrco n’a été relevée que de 2 %, alors que l’inflation grimpait à plus de 3 %.

Le pouvoir d’achat réel s’effrite ainsi lentement, mais sûrement. Ce phénomène ne se dit généralement pas accompagné de grands courriers explicites ou d’alertes officielles.

Les changements se glissent dans les relevés mensuels, parfois à travers une ligne en moins. Ou un montant légèrement inférieur au précédent.

Les lettres des caisses de retraite signalant la fin d’une majoration ou un changement de taux de prélèvement sont souvent techniques et peu lisibles. Il faut une certaine vigilance pour repérer les signaux faibles et comprendre à quel moment une baisse s’annonce.

Une simple comparaison entre deux mois consécutifs peut révéler une variation. Dans certains cas, les pertes atteignent plusieurs dizaines d’euros par mois.

La fin de la majoration pour enfant à charge ou le passage à un taux de CSG standard peut entraîner une baisse de 40 à 100 euros. Parfois, le montant brut reste inchangé, les prélèvements sociaux, eux, augmentent, réduisant le net perçu sans explication apparente.

Retraités : il est possible d’anticiper cette baisse de votre pension

Heureusement, il est possible de garder le contrôle, à condition d’anticiper. Avant d’atteindre 72 ans, il se veut fortement recommandé de demander un rendez-vous auprès de sa caisse de retraite, qu’elle soit de base ou complémentaire.

Ce point personnalisé permet de faire un état des lieux. Repérer les avantages encore actifs, connaître les échéances prévues, identifier les facteurs de baisse potentielle.

Ce rendez-vous, souvent gratuit, offre une vision d’ensemble pour mieux se préparer. Simuler l’évolution de sa pension est également un bon réflexe.

Certains simulateurs en ligne permettent de tester l’impact de la fin d’une majoration, d’un changement de tranche fiscale ou de la hausse de certains prélèvements. Ce travail aide ainsi à anticiper d’éventuels ajustements et à réfléchir à des alternatives si nécessaire.

Certains retraités choisissent donc de reprendre une activité, même légère, dans une association ou une entreprise. D’autres ajustent la gestion de leur épargne ou de leurs placements, en mobilisant, au besoin, un revenu complémentaire ponctuel.

Il se veut aussi utile d’explorer les aides souvent méconnues, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Les dispositifs proposés par les caisses régionales ou les exonérations locales.

Les structures de proximité, comme les centres sociaux, les mairies ou les associations de retraités, peuvent également fournir une aide précieuse. Notamment à travers des ateliers budgétaires ou des accompagnements administratifs.