RSA et Pôle Emploi voici toutes les sanctions prévues par France Travail !

Dans quelques mois, Pôle Emploi deviendra France Travail. Voici les sanctions encourues par les allocataires du RSA.

Le RSA est un dispositif social en France destiné à lutter contre la pauvreté et à soutenir les personnes ayant des ressources limitées. Dans les prochains mois, France Travail sanctionnera les allocataires qui ne respectent pas les conditions d’attribution.

Le RSA un coup de pouce en France

Mis en place en 2009, le RSA remplace le dispositif du RMI et de l’API. Il vise ainsi à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de précarité.

Il encourage ainsi l’insertion sociale et professionnelle en incitant les bénéficiaires à reprendre un emploi ou à suivre une formation. Le montant du RSA varie donc en fonction de la composition du foyer, des revenus et du patrimoine.

Pour bénéficier du RSA, il faut avoir plus de 25 ans, résider en France de manière stable et avoir des ressources inférieures à un certain seuil. Les étrangers en situation régulière peuvent également y prétendre sous certaines conditions.

Le montant du RSA dépend du nombre de personnes composant le foyer et des revenus perçus. Il se veut recalculé tous les trimestres en fonction des ressources du foyer.

Un simulateur en ligne permet d’estimer le montant auquel une personne peut prétendre. En revanche, les bénéficiaires du RSA ont des obligations, notamment celles de rechercher activement un emploi, d’accepter les offres raisonnables d’emploi ou de suivre des actions d’insertion.

L’évolution du Revenu de Solidarité Active en France

Les Français bénéficient d’un accompagnement social et professionnel grâce au RSA. Ce dernier peut d’ailleurs être cumulé avec d’autres prestations sociales, telles que les aides au logement (APL) ou la prime d’activité.

Le cumul de ces prestations permet d’améliorer les revenus des foyers modestes. Depuis sa création, le RSA a connu plusieurs évolutions pour mieux prendre en compte les situations individuelles.

Des réformes ont donc également été mises en place pour renforcer les contrôles. Mais aussi et surtout lutter contre les fraudes. En effet, chaque année, la fraude fait perdre des millions d’euros à l’État.

D’autres critiques le RSA car ils estiment qu’il n’incite pas suffisamment à la reprise d’emploi. D’autres soutiennent qu’il ne garantit pas un niveau de vie décent.

Des discussions sont d’ailleurs en cours depuis plusieurs années pour évaluer l’efficacité du dispositif et envisager de potentielles améliorations. D’ailleurs, dans quelques mois des mesures vont renforcer l’attribution du RSA.

Des mesures fermes pour toucher le RSA

Dans le cadre de sa réforme de Pôle emploi, à laquelle est liée celle du revenu de solidarité active (RSA), le gouvernement va mettre en place un système de sanctions en cas de non-respect par les allocataires de leurs obligations.

En effet, avec la réforme du RSA, il se dit prévu de conditionner le versement de la prestation sociale à un minimum de 15 à 20 heures d’activité hebdomadaires pour se réinsérer sur le marché du travail.

Ainsi, un allocataire du RSA devra, comme les autres demandeurs d’emploi, respecter son obligation de « réaliser des actes positifs et répétés. En vue de trouver un emploi, de créer. Reprendre ou développer une entreprise. De réaliser des actions concourant à son insertion sociale et professionnelle. Et, lorsqu’il recherche une activité salariée, l’obligation d’accepter les offres raisonnables d’emploi« , écrit le gouvernement dans son avant-projet de loi.

En cas de non-respect, l’allocataire peut s’attendre à une suspension de ses droits et la suppression de l’indemnité chômage et/ou du RSA. D’autres mesures sont aussi à venir…