RSA les nouvelles obligations de travail et tous les changements à venir à la CAF !

Le RSA est dans le radar du gouvernement depuis des années ! De nouvelles règles ont donc vu le jour dans le pays...

Le RSA est un autre sujet majeur en 2023 pour le chef de l’Etat. En effet, il a proposé de nouvelles règles qui risquent de changer la vie des bénéficiaires… Des milliers de personnes vont donc participer à ce nouveau projet dans les prochains mois…

Le RSA, un revenu minimum

Le RSA est un montant qui permet à des millions de Français d’avoir un revenu de base. En effet, il permet d’aider les plus démunis qui ont perdu leur travail. Et qui n’ont pas de ressources pour vivre.

Toutefois pour avoir cette aide, il faut remplir un dossier auprès de la CAF. Et bien vérifier les conditions requises. Par exemple, l’âge légal est de 25 ans dans le pays.

Puis, le demandeur doit habiter en France. Mais, le montant varie en fonction de chaque foyer (le nombre d’enfants).

Des conseillers sont présents pour répondre à vos mails ou par téléphone. Il est toujours possible de prendre un rendez-vous auprès de la CAF.

De nouvelles règles

Le RSA permet donc d’avoir un montant de base pour pouvoir vivre. Cependant, le chef de l’Etat a souhaité changer cette aide. Il a donc proposé une nouvelle réforme, mais pas sûr que cela plaise à tout le monde.

Ainsi, pour toucher le RSA, il faudra avoir une activité (formation, des stages, des coachings…). « Il y’aura dans cette réforme, l’obligation de consacrer 15 à 20h par semaine à une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle, soit de formation en insertion, soit d’emploi,» avait dit le chef de l’Etat.

Cette nouvelle règle a pour but d’encourager l’insertion dans le monde du travail. Par ailleurs, des départements se sont portés volontaires pour tester ce nouveau système. Toutefois, certains ne souhaitent pas le faire à l’instar de la Seine-Saint-Denis.

« La doctrine portée par le gouvernement en matière de conditionnalité des aides sociales me paraît une grave entorse à notre République,» écrit le président du PS Stéphane Troussel.

Il ajoute : « Le RSA est un droit social qui ne saurait se mériter par un quelconque engagement dans un accompagnement intensif. La mise au travail de toutes et tous quoi qu’il en coûte, ne peut être l’objectif unique et prioritaire des politiques publiques.» 

Un projet sensible

Le RSA est un sujet sensible. Certains s’opposent déjà à cette nouvelle réforme. La Seine-Saint-Denis ne participera pas aux tests. Et les élus s’en défendent.

Ces tests vont donc débuter en avril au lieu de ce début d’année. Ainsi, 40 000 usagers sont visés dans 18 départements. Ils s’engagent donc à signer un contrat de 15 à 20h d’activité pour revenir sur le marché de l’emploi.

De plus, les demandeurs du RSA seront aussi inscrits à Pôle Emploi comme l’explique le ministre du Travail Olivier Dussopt. D’ailleurs, il se réjouit de ce nouveau projet.

« La situation est tellement mauvaise qu’on ne peut que faire mieux. Il faudra que les futurs allocataires soient mieux accompagnés dans la construction de leur parcours professionnel. En aucun cas ce ne sera du bénévolat obligatoire ou du travail gratuit, » dit-il.

Toutefois, ce projet ne semble pas au goût de tous et certains n’hésitent pas à le dire sur les réseaux sociaux ou lors des grèves.

En résumé, le RSA va changer cette année. Ainsi, il faudrait faire 15 à 20h dans une activité. Ce qui risque de poser un problème pour de nombreuses familles (garde d’enfants, moyens de transports…)…