RSA - mauvaise nouvelle pour tous les allocataires qui sont inscrits à France Travail

Le RSA a récemment changé son mode de fonctionnement. Et une mauvaise nouvelle attend tous les allocataires inscrits à France Travail.

En 2025, le Revenu de Solidarité Active (RSA) connaît une transformation profonde, généralisée à tout le territoire français. Et une mauvaise nouvelle attend tous les allocataires inscrits à France Travail.

RSA : des réformes sur l’année 2025

La réforme du RSA vise donc à renforcer l’insertion professionnelle des allocataires tout en simplifiant les démarches administratives. Désormais, toute personne percevant le RSA est automatiquement inscrite à France Travail.

Un accompagnement personnalisé est mis en place à travers un contrat d’engagement, qui définit des objectifs concrets d’insertion sociale et professionnelle selon la situation de chacun.

L’un des changements les plus marquants concerne l’obligation d’activité. Les bénéficiaires doivent désormais consacrer environ quinze heures par semaine à des actions d’insertion, qu’il s’agisse de formations, stages, d’ateliers ou de recherches actives d’emploi.

Des aménagements restent possibles pour les personnes confrontées à des problèmes de santé, à un handicap ou à des contraintes familiales. Le dispositif introduit aussi un régime de sanctions plus strict.

En cas de manquement aux engagements fixés, le versement du RSA peut être suspendu temporairement. Partiellement ou totalement, le temps que la situation soit régularisée.

L’objectif affiché est d’encourager la remobilisation, mais cette mesure suscite des débats, quant à son impact sur les foyers les plus fragiles. Autre évolution majeure : la simplification administrative, grâce au dispositif « solidarité à la source ».

Un changement de taille pour les allocataires qui touchent France Travail

Les déclarations trimestrielles de ressources sont désormais préremplies par l’administration. Et le calcul des droits repose sur les revenus des mois précédents.

Depuis le début de l’année 2025, les règles d’attribution du RSA connaissent une refonte profonde. Elle bouleverse le quotidien de près de 1,84 million de bénéficiaires. La réforme impose une inscription obligatoire à France Travail.

Elle marque une rupture nette avec le système en vigueur depuis des années. En redéfinissant les droits et devoirs des allocataires, elle transforme en profondeur la logique d’accès à cette aide sociale essentielle.

Au cœur de ce nouveau dispositif se trouve le contrat d’engagement, véritable clé de voûte de la réforme. Chaque bénéficiaire doit désormais signer un document individualisé fixant ses objectifs d’insertion professionnelle et sociale.

Ce contrat s’accompagne d’une obligation d’activité comprise entre 15 et 20 heures par semaine, une exigence inédite. Alors que, jusqu’à présent, 60 % des allocataires ne se disaient pas tenus de s’inscrire à France Travail.

Ces heures peuvent prendre différentes formes : formations professionnelles, immersions en entreprise, ateliers de recherche d’emploi, entretiens de suivi ou encore actions d’insertion sociale. L’objectif affiché est encourager une dynamique de retour à l’emploi.

France Travail et RSA : ce qu’il faut savoir

En multipliant les opportunités d’apprentissage et de mise en pratique. Inspirée des modèles allemand et anglais, cette réforme s’inscrit dans une logique d’« activation » des politiques sociales, axée sur un accompagnement renforcé.

France Travail a d’ailleurs créé une nouvelle catégorie d’inscrits, la catégorie G dite « d’attente ». Elle se dit ainsi destinée à accueillir temporairement les 1,2 million de nouveaux entrants. Avant leur réorientation vers un parcours adapté.

Cette approche individualisée représente un investissement considérable pour les collectivités. Chaque accompagnement coûte entre 600 et 1 200 euros, voire jusqu’à 4 000 euros pour les profils qui ont besoin d’un suivi intensif.

Ces dépenses traduisent la volonté de l’État de faire du RSA un tremplin vers l’emploi plutôt qu’une simple aide de subsistance. Les montants versés, en revanche, restent inchangés.

Une personne seule peut ainsi percevoir 635,70 € par mois, un couple avec deux enfants touche 1 334,98 € mensuels. L’allocation conserve donc son rôle de filet de sécurité pour les foyers les plus précaires, même si l’accès devient plus exigeant.

L’enjeu, désormais, est de concilier accompagnement professionnel et maintien du soutien financier. Les expérimentations menées auprès de 70 000 bénéficiaires ont livré des résultats se disent prometteurs : plus de la moitié ont repris une activité.

Et 50 % ont retrouvé un emploi durable. Au-delà des chiffres, le ministère du Travail souligne un autre effet positif : une nette hausse de la confiance en soi chez de nombreux Français, signe d’une reconquête progressive de leur autonomie.