Si vous avez plus de 60 ans, ce symptôme la nuit peut être le signal d’un AVC à venir

Le sommeil doit devenir une priorité dès l’âge de 60 ans. Car à partir de cet âge, le risque de AVC augmente considérablement.

À partir d’un certain âge, la qualité du sommeil devient essentielle pour éviter les accidents vasculaires. Une nouvelle étude vient de confirmer qu’un trouble précis augmente fortement les risques d’AVC.

Un danger invisible la nuit

Avec l’âge, le sommeil devient plus léger, plus fragmenté. Ce phénomène peut sembler naturel à 60 ans. Pourtant, la science alerte donc sur ses conséquences. Des chercheurs ont identifié un lien direct entre sommeil haché et AVC.

Le terme médical utilisé pour ce phénomène est la fragmentation du sommeil. Cela signifie que le cerveau se réveille brièvement, de façon inconsciente. Même si le dormeur n’ouvre pas les yeux, le cerveau est perturbé.

Ces micro-réveils à répétition empêchent le cerveau d’entrer dans les phases profondes du sommeil. Or, ces phases sont cruciales pour la récupération. Le corps s’use donc plus vite. Et ce, sans que l’on en ait conscience.

Et c’est là que le problème se pose. Car une mauvaise récupération augmente le stress oxydatif, l’inflammation et les problèmes du coeur. Résultat, le cerveau est plus faible. Et il est plus vulnérable à un AVC.

Des chercheurs du Département de médecine de l’Université de Toronto (Canada) ont mené une étude. Ils ont observé analysé le cerveau et le sommeil de plus de 300 personnes âgées de plus de 60 ans .

Ainsi, ils ont détecté que le risque d’AVC était doublé chez ceux qui présentaient des troubles fragmentés. Et le plus inquiétant, c’est que ces personnes n’avaient parfois aucun autre facteur de risque.

Des chercheurs du Département de médecine de l’Université de Toronto (Canada) ont confirmé le lien entre troubles du dodo et risque cérébrovasculaire. Pour cela, ils ont analysé le cerveau et le sommeil de plus de 300 personnes âgées de plus de 60 ans.

À savoir que 70% étaient des femmes. Les experts démontrent que ce type de dodo est associé à un durcissement des artères et à un manque d’oxygène dans le cerveau. Ce sont deux facteurs de risque d’AVC.

Une hygiène du sommeil essentielle

Le fait de se réveiller 7 fois par heure augmente de 27 % le risque d’AVC. Nos confrères de Journal des femmes ajoutent qu’à « 9 micro-réveils par heure, le risque bondit à 57 %, et à 11, il grimpe à 87 % ».

À 60 ans, il devient crucial de s’interroger sur la qualité de ses nuits. Beaucoup pensent qu’il suffit de dormir huit heures pour aller bien. Mais la réalité est plus complexe. Ce n’est pas la durée qui compte. Mais la continuité du sommeil.

Si vous vous levez plusieurs fois sans raison, ou si vous vous sentez épuisé au réveil, il est peut-être temps de consulter. Les experts précisent que même des réveils de quelques secondes peuvent suffire à casser les cycles.

Et ces interruptions multiplient les risques cardiovasculaires à long terme. Le cœur, les artères, mais aussi le cerveau sont sous pression constante. Il faut donc surveiller les signes. Comme la fatigue chronique, somnolence diurne.

Ainsi que l’irritabilité, ou encore les migraines. Tous ces symptômes sont liés à un dodo de mauvaise qualité. Et ce sont aussi des signaux d’alarme pour prévenir l’AVC.

Les causes peuvent être multiples : apnée du sommeil, stress, bruits extérieurs. Ou encore mauvaise hygiène de vie. Il est donc nécessaire d’analyser ses habitudes et ses rythmes. Pour ensuite ajuster ce qui peut l’être.

En cas de doute, un médecin pourra proposer un test à domicile. Cela permet de détecter les réveils invisibles. Et ainsi, de poser un diagnostic précis pour prévenir les complications graves.

Vous l’avez donc compris, le sommeil doit devenir une priorité dès l’âge de 60 ans.