Sophia, le robot femme est devenu une citoyenne. Le gouvernement saoudien a en effet décidé de lui accorder la citoyenneté. Il est d’ailleurs le premier pays à avoir accordé la citoyenneté à un robot.

Sophia, est désormais une citoyenne

Le gouvernement saoudien a fait de Sophia, le robot sosie d’Audrey Hepburn, une citoyenne. En agissant ainsi, le pays a permis à cette non-humaine de jouir des mêmes droits qu’un humain. Du moins en théorie !

Mais ce qui est à la fois ironique et triste dans l’histoire, c’est ce pays qui offre une citoyenneté à un robot mais qui ne l’accorde pas à certaines vraies femmes.

La révélation de la grande nouvelle s’est tenue lors du sommet de l’Initiative d’Investissement Futur à Riyad. Lors de son apparition sur scène, ce robot citoyen n’était pas vêtu d’un manteau ni d’un couvre-chef ni d’un abaya comme l’exige le gouvernement saoudien.

Sur scène, Sophia a exprimé sa joie et sa fierté d’être le premier robot au monde à avoir obtenu une citoyenneté. Pour elle, ce moment est tout simplement historique car aucun autre robot n’a eu ce même privilège qu’elle.

La société ayant conçu cette femme-machine, Hanson Robotics, la voit comme étant un le robot le plus célèbre et le plus beau parmi ceux qui ont été créés. Ce qui le distingue des autres, c’est avant tout le fait qu’elle a un sexe, tout comme ses prédécesseurs.

Ses concepteurs ne peuvent s’empêcher d’apprécier son nez mince, sa peau en porcelaine ainsi que son magnifique sourire intriguant.

Une décision très critiquée

Tenant un rôle majeur dans le domaine de l’innovation et la technologie, l’Etat saoudien est le premier à être critiqué par cette décision avec sa loi très archaïque. Selon cette dernière, les femmes n’ont pas encore le droit de conduire et devront toujours être assisté d’un tuteur. Ce qui ne semble pas être le cas apparemment pour ce robot citoyen qui s’avère être une femme !

Les femmes se questionnent  aussi sur le droit que cette nouvelle citoyenne obtiendra dans ce pays où les droits pour les femmes sont encore très limités.

De son côté, Elon le Musc n’a pas manqué d’exprimer son souci sur la menace que représente ce robot et craint même le pire. Pour lui, Sophia sera le destructeur de ses concepteurs. Il s’est ainsi posé plusieurs questions tels que ce robot comparaitra-t-il devant la cour du tribunal et quels seront les conséquences ?

Il s’interroge aussi sur la manière dans le droit international va gérer l’arrivée de ces populations alimentée par l’IA.