Stellantis défend les boutons physiques pour réduire la distraction face à Tesla. Ergonomie claire et boutons dédiés, avec services connectés.
Dans un marché électrique en tension, la bataille du design s’intensifie face à Tesla. Stellantis promet une interface plus humaine, avec des commandes qui rassurent, sans renoncer aux services connectés.
Le pari des boutons physiques chez Stellantis
Le patron du design du groupe assume un cap clair : remettre la main du conducteur au centre. Ainsi, les commandes clés restent physiques pour réduire la charge mentale et la distraction.
Ce choix s’oppose au tout-tactile poussé par certains concurrents, dont Tesla. En revanche, le groupe conserve des écrans rapides et des mises à jour à distance pour les fonctions non critiques.
Les futurs modèles confirment cette ligne, de la DS 4 électrique à la Peugeot E-408 de 210 ch et 61 kWh. De plus, la Peugeot 308 hybride rechargeable de 195 ch et la E‑308 de 210 ch, 61 kWh misent sur une ergonomie calme.
« Il faut toujours des boutons physiques »
Ergonomie, sécurité et confiance au quotidien
Les tests montrent que des commandes dédiées pour la climatisation ou les phares limitent les erreurs. Par conséquent, Stellantis cherche un équilibre entre vitesse d’accès et sobriété visuelle.
Les concepteurs parlent de gestes courts, de retours haptiques et de hiérarchies claires. Ainsi, l’écran sert l’information, tandis que le geste, lui, garde le contrôle.
- Boutons pour fonctions vitales, écran pour le reste
- Parcours utilisateur pensé pour limiter les détours
- Design épuré, mais sans sacrifier la sécurité
- Mises à jour logicielles, réglages constants
- Feedback haptique pour guider l’action
Offensive produits : largeur de gamme et chiffres clés
La montée en cadence s’appuie sur des silhouettes variées, dont une Dodge Charger berline à 4 portes. Aussi, l’Abarth 600e vise le fun électrique avec 240 ou 280 ch.
L’Alfa Romeo Junior Q4 annonce la plate-forme STLA Large et des batteries de 85 à 118 kWh. En parallèle, la DS 4 électrique reste sur 210 ch, 61 kWh, avec une variante à 86 kWh.
Sur le cœur de marché, la Peugeot E‑408 joue la berline surélevée de 210 ch et 61 kWh. De plus, la familiale Peugeot 3008 incarne la transition, aux côtés du Jeep Compass électrique ciblant jusqu’à 700 km WLTP.
Plus haut, l’Alfa Romeo Stelvio électrique vise 800 km WLTP, quand la DS 8 annonce 230, 245 ou 350 ch et 74/97 kWh pour environ 750 km. Ainsi, le haut de gamme s’aligne sur des usages longue distance.
Citadines, SUV compacts et variantes sportives
Les citadines restent stratégiques avec les Citroën ë‑C3, Peugeot e‑208 et Fiat 500. Par ailleurs, la Lancia Ypsilon électrique promet 156 ch et 51 kWh, quand la Fiat Grande Panda s’annonce en 100 % électrique.
Côté dynamisme, l’Abarth 500e embarque 155 ch et 42 kWh. De plus, l’Alfa Romeo Junior électrique s’affiche en offre Elettrica Speciale à 195 € par mois, et le Citroën ë‑C3 Aircross ou l’Opel Frontera complètent le rayon SUV.
La technique suit avec la Peugeot e‑308 (compacte) et le duo premium Audi Q6 e‑tron et A6 e‑tron. En revanche, le BMW iX3 prépare une architecture 800 V quand le Ford Explorer EV cible la famille.
Face à la pression chinoise, la riposte s’organise
La marque californienne Tesla reste la référence industrielle, mais la bataille se joue sur l’usage. Ainsi, Stellantis veut convaincre avec des interfaces plus accessibles et des gammes locales.
Le restylage du Model Y Juniper relance la course à l’efficience et au confort. En parallèle, l’Alfa Romeo Junior Q4 et la DS 7 misent sur le raffinement et des assistances claires.
Le futur Model Q, pensé comme véhicule d’entrée de gamme à moins de 28 000 €, met la pression sur le segment B‑C. Par conséquent, des offres comme e‑208, Grande Panda électrique ou Citroën ë‑C3 devront jouer serré.
À plus long terme, les Robotaxis signés Tesla restent un pari technologique et réglementaire. De plus, le marché haut de gamme bouge avec la Tesla Model S restylée à plus de 650 km et la Mercedes EQS.