À l’occasion de la célébration de son 20ème anniversaire (sur PC), 2K Sports revient sur le marché du jeu vidéo avec la NBA 2K19, la nouvelle édition du jeu de basket. Cette franchise de Visual Concepts apporte de nouvelles améliorations dans tous les domaines tant dans le mode Ma carrière, Mon Equipe que Le Quartier. Nous vous proposons le test de cette édition sur Nintendo Switch, plus accessible pour jouer à votre jeu de basket favoris n’importe où ! Alors bon ou mauvais choix ?

LeBron James débarque aux Lakers et se pose en couverture Royale de ce nouvel opus collector, tandis que c’est le Greek Freak qui s’installe sur la version standart.

Y’a quoi au menu de ce NBA 2K19 ?

Pour cette nouvelle version, le mode Mon équipe a été revu avec plus de clarté et en se basant sur l’avis des fans. Il offre une plus grande diversité dans le choix des joueurs. Le système consiste non seulement à choisir son équipe préférée mais aussi à obtenir le meilleur joueur de l’équipe choisie.

Un mode d’affrontement Streetball, avec Bitume, avec la possibilité de faire du 1×1 jusqu’au 5×5 en extérieur.

Pour le mode domination, on n’aura plus à joueur les matchs dans un ordre défini. Si on a été battu par une équipe, on peut en confronter d’autres et revenir après et voir la difficulté.

Le mode Ma carrière offre un mode scénarisé plus travaillé avec le Takeover collectif, une nouvelle fonctionnalité de gameplay en consolidant l’entente au sein de l’équipe par nos actions sur et en dehors du terrain. On pense évidemment au « on fire » de NBA JAM, tout en restant dans la simulation. Cela augmente le plaisir de jouer et on se rapproche de la réalité, car un joueur en feu pour réellement être inarretable, comme Klay Thompson par exemple.

Ce gameplay du jeu est beaucoup plus fort en défense que l’année précédente. Vous ne passerez plus aussi facilement, rien à voir avec le 2K18. Les nombreux tutos d’attaque, de dribbles vous permettront de jouer plus sereinement. Mais vous devrez y passer plusieurs minutes. NO PAIN NO GAIN. Tout cela se passe dans le 2KU, présenté dans le menu principal.

On finit par maitriser au bout de 20 à 30h le gameplay, comme chaque opus. C’est sur que si vous jouez 3-4 par semaine, vous allez avoir du mal à progresser au début.

Les récompenses sont cette fois-ci, plus régulières et importantes, les publicitaires sont plus rentables avec des améliorations un peu moins chères comme le coiffeur, avant à 1000 VC (crédits virtuels) la coupe, est devenu gratuit. Pour un joueur de 85, voire 90, il faut entre 280K et 310K VC. A raison de 1200-1300 VC par match, il va falloir user la manette (ou mettre la main au porte feuille).

Les valeurs sûres My Ligue et Mon équipe sont les fondements du jeu et vous prendrez un plaisir à mener votre équipe au titre NBA. On apprécie l’intégration des classes de Draft de 1976 à 2017, histoire de repartir avec les gamins Michael Jordan ou Kareem Abdul Jabbar.

Côté bande-son, le jeu est mis sur le rythme de Travis Scott pour cette saison. On ne peut s’apprécier les morceaux, même si certains qui ne raffolent pas du hip hop se demanderont pourquoi les autres styles musicaux y sont absents.

Le prélude !!!

On ne vous spoile rien du tout, mais il faut absolument voir le prélude du mode Carrière. Un scénario très original pour ce mode de jeu où vous incarnez cette personne qui rêve de NBA.

NBA 2K sur switch, forcément moins bien que les console NextGen ou PC ?

On vous arrête tout de suite. Si NBA 2K est porté sur Switch, c’est justement pour profiter de la portabilité de la console. L’an passé, 2K Sports avait proposé une première version sur la console de Nintendo, mais en regardant autour d’elle, avec le succès de FIFA sur Switch, la firme a pris la bonne décision d’adapter le meilleur jeu de simulation de basket sur Nintendo Switch.

NBA 2K19 avec les graphismes poussés des consoles NextGenAlors oui, les graphismes ne seront pas aussi poussés que sur PS4/Xbox One (dont la qualité est exceptionnelle), mais la jouabilité est présente et c’est un peu la base de tout type de simulation. On restera avec le jeu sur la console portable, et non sur le deck pour la version TV. Tout simplement parce que la console nippone n’offre (pas encore) le rendu 4K (framerate limité à 30 FPS). Côté graphisme, c’est comme si on retombait il y a quelques années en arrière sur les Xbox 360 ou PS4. Rien d’inquiétant donc, mais il est évident qu’il ne faut pas attendre d’un jeu switch qu’il soit bluffant visuellement puisque le coeur électronique de celle-ci ne le propose pas.

CarteSD comprise et mode hors ligne limité

Un doute plane autour de cette version Switch de NBA 2K19, jeu qui aura besoin de connexion et pour des machines plus puissantes. L’objectif de la Switch est de pouvoir jouer n’importe où sur vos jeux.  En mode hors ligne, il est uniquement possible de faire une partie rapide, de profiter des modes Ma Ligue / Mon MG, et de lancer une carrière limitée sans Quartier. On doit se contenter de jouer des matchs sans gagner de VC.

Mais ceux qui sont séduit par l’idée de lancer quelques parties rapides en nomade de temps en temps, la Switch reste la meilleure option. Attention, prévoyez une bonne carte micro SD avant d’acheter (on vous conseille la 128 Go), car ce jeu nécessite 32,5 Go d’espace libre pour l’installer, donc plus que les 19 Go que propose la console nue. Et pour jouer sur internet, n’oubliez pas aussi que le Nintendo Switch Online, le service par abonnement qui est nécessaire pour vos parties en ligne.

On a aimé

Le Quartier

Le choix de la jauge de tir (façon 2k17 ou 2k18)

Pouvoir passer les cinématiques (mais il faut la regarder pour le prélude)

La jouabilité et la variété des moves

L’IA défensive et en celle générale durant les parties

Ma Ligue, Mon Equipe, et le mode carrière d’un haut niveau !

On a moins aimé

Pas de nouveautés fracassantes

Un temps de chargement un poil long

Entrainements balaises à passer (pour certains 3 étoiles)

Le mode My Career qui vous fait partir de tout en bas (60)… alors qu’on pourrait espérer atteindre 75 dès le début.

Idée à soumettre : reprendre les points d’un perso pour en créer un autre si on souhaite changer de style de jeu de player et Attention à la dérive du PAY TO FAST/WIN pour les VC.

Conclusion

La recette d’un bon 2K, on reprend le meilleur de l’ancienne version, on écoute les remarques des joueurs, on bétonne les secteurs déjà excellents (ma ligue, mon équipe…) et on y ajoute quelques nouveautés pour un nouvel opus tout aussi plaisant. On appréciera les efforts graphiques du point de vue ergonomique. Comme tout simulation de sport sur console, on ne peut pas atteindre la perfection, mais NBA 2K19 prend soin de ses fans et continue de leur faire plaisir.