La situation mondiale en matière de sécurité est actuellement dans un état critique. Mais comme si cela ne suffisait pas, maintenant il va aussi falloir compter sur la présence de robots tueurs.

Mise en garde face à une association alarmante

La science et des recherches technologiques visent en premier lieu à améliorer la vie humaine. C’est pour cette raison que le scientifique Elon Musk a tiré la sonnette d’alarme quant à la mise en place d’un dictateur immortel.

En effet la collaboration entre une prestigieuse université Sud- Coréenne et le Hanwha Group a créé des émules. Il semblerait que l’Institut coréen des sciences et de la technologie (KAIST) a ouvert un laboratoire.

Selon Times, cette association cherche à utiliser l’intelligence artificielle pour la fabrication d’armes autonomes. Autrement dit, des robots tueurs.

Une association qui rappelle le célèbre film Terminator. Des chercheurs spécialistes de l’intelligence artificielle ont alors appelé au boycott de l’université de Kaist. Cela avec une lettre dont plus de 50 experts de l’IA sont signataires.

Le professeur Toby Walsh de l’université de Nouvelle-Galles du Sud est celui qui est à l’origine du mouvement.

La possibilité d’une nouvelle course aux armements

De nos jours les grandes puissances mondiales sont en train de développer des prototypes d’armes autonomes. Alors si une telle collaboration voyait le jour, ce serait une véritable porte ouverte pour accélérer la course aux armements. Pour le professeur Toby Walsh cette dernière a déjà commencé.

Certes le Hanwha est un leader de la fabrication d’armes en Corée du Sud. L’entreprise est spécialisée dans la défense et l’armement. Cependant elle conçoit aussi des armes interdites par un traité international selon The Verge.

La collaboration du groupe avec le KAIST permettrait alors une révolution dans la guerre avec le développement des armes autonome.

Le mouvement initié par le professeur Walsh semble alors embarrasser l’établissement coréen. C’est pour cela que le président, Sung-Chul Shin a fait une déclaration visant à rassurer la communauté scientifique. Il a aussi affirmé qu’aucune arme létale ne serait développée dans les laboratoires de son établissement.

D’après les chercheurs « cette boîte de Pandore sera difficile à refermer si elle est ouverte». Une situation qui doit être traitée en priorité pour Walsh.