Une famille britannique a été obligée de rester assise par terre pendant toute la durée d’un vol TUI reliant Minorque à Birmingham.

Tous ceux qui ont voyagé en avion ont eu un jour à raconter les conditions déplorable d’un vol.

Il peut s’agir d’un service en cabine lent, d’un programme de divertissements en vol insuffisant, ou encore d’un bébé assis à proximité qui a pleuré pendant tout le trajet.

Pour cette famille originaire de la ville d’Alcester (Grande-Bretagne), tous ces petits désagréments semblent bien minimes par rapport au vol cauchemardesque qu’elle à vécu en juin dernier.

Après de belles vacances, les Taylor, composés d’Ian, 55 ans, Paula, 44 ans et de leur fille Brooke, 10 ans avait embarqué à Minorque sur un vol de la compagnie aérienne TUI pour rejoindre Birmingham.

On leur avait attribué les sièges 41 D, E et F, mais une fois à bord, ils n’ont pu trouver leur place. Ils n’existaient tout bonnement pas.

L’équipage a alors proposé à Brooke de s’asseoir sur l’unique siège vacant et aux parents des strapontins, dans la partie réservée au personnel navigant.

Assis à même le sol 

Toutefois, après le décollage, Ian et Paula ont dû déménager et prendre place par terre afin de permettre à l’équipage d’accéder à la nourriture entreposés près de ces sièges. Ils ont été plus tard rejoints par leur fille qui ne voulait pas rester seule.

Mme Taylor a raconté à la BBC qu’ils étaient pourtant arrivés à l’aéroport « trois heures plus tôt… pour s’enregistrer plus tôt, juste pour s’assurer d’avoir des places côte à côte. »

Puis elle a ajouté :

« C’était dur, inconfortable et c’était tout simplement dégoûtant. Ce n’est pas une expérience que je veux renouveler. »

Un dédommagement de 34 euros

Paula a également souligné que TUI n’avait pas été d’une grande aide lorsqu’elle s’était plainte pour la première fois, même après leur avoir envoyé des preuves en photos de ce qui s’était passé.

Pire, la compagnie aérienne ne lui a offert que 34 euros, en guise de « geste de bonne volonté ».

TUI a finalement remboursé les billets d’avion des Taylor, après qu’ils se soient tournés vers une association de consommateurs.

Mais comment expliquer ces sièges inexistants alors que les passagers disposaient bien d’une carte d’embarquement ?

Le porte-parole de la compagnie aérienne a expliqué que la confusion était due à « un changement d’avion de dernière minute ».

Cela signifie que les sièges qui avaient été attribués à l’origine à la famille « n’étaient pas disponibles car l’autre avion avait une configuration différente. »

Quoiqu’il en soit, l’Autorité de l’aviation civile a lancé une enquête sur l’incident, car le règlement stipule qu’aucun passager ne doit être sans siège à aucun moment pendant la durée d’un vol.