Une femme de 80 ans a vécu un véritable calvaire. Sans téléphone portable, elle s'est retrouvée bloquée dans un sas bancaire LCL !
Un retrait banal dans une agence LCL du centre-ville de Nice s’est transformé en mésaventure marquée par l’angoisse et la mobilisation des secours. Une femme de 80 ans, venue simplement retirer de l’argent, a fini par se retrouver prisonnière dans le sas automatique de l’établissement après sa fermeture.
Une octogénaire coincée dans un sas LCL
Il est un peu plus de 22 heures lorsque la retraitée insère sa carte dans le distributeur automatique de l’agence LCL. Tout se déroule normalement jusqu’au moment où les portes de sécurité se referment, suivant le système de fermeture nocturne programmé.
L’octogénaire se retrouve alors coincée à l’intérieur du sas, incapable de franchir les portes verrouillées. Le stress monte rapidement, car la femme ne possède pas de téléphone portable. Elle tente alors d’utiliser le bouton d’appel prévu pour alerter le service de veille du LCL.
En revanche, aucune réponse n’arrive. Les minutes s’allongent et la panique commence à gagner la principale intéressée. Sa seule option ? Gesticuler pour attirer l’attention des passants depuis l’intérieur du local vitré.
Des riverains remarquent ses signaux et alertent aussitôt les secours. Une patrouille de police municipale arrive sur place, suivie par cinq pompiers. Les témoins décrivent une scène impressionnante : la vieille dame, visiblement effrayée, faisait de grands gestes pour demander de l’aide.
Les forces de l’ordre et les pompiers envisagent même de forcer la porte à l’aide d’un pied-de-biche pour libérer la retraitée. Entre-temps, l’octogénaire a réussi à déclencher une alarme silencieuse intégrée au dispositif de sécurité du LCL.
Un moment terrifiant
Ce signal discret alerte le centre de surveillance de la banque. Quelques minutes plus tard, une équipe de sécurité se rend sur place. Les agents disposent des clés permettant d’ouvrir le sas. Leur intervention permet alors d’éviter une effraction et de mettre un terme à cette situation tendue.
Les témoins racontent le soulagement collectif au moment où les portes s’ouvrent enfin. En effet, la dame, prénommée Rosette, sort du sas après environ 45 minutes d’enfermement. Les pompiers ont immédiatement procédé à un examen médical pour vérifier son état de santé.
Fatiguée et encore sous le coup de l’émotion, elle a finalement regagné son domicile par les secours. En temps normal, les sas des distributeurs automatiques doivent protéger les clients des intrusions nocturnes et limiter les risques de vol.
En revanche, dans ce cas précis, l’absence de réponse du service d’appel du LCL a prolongé inutilement l’angoisse de la cliente. Et pour cause, le dispositif censé rassurer n’a pas joué son rôle au moment le plus important.
Un vrai moment de solidarité
Cette mésaventure rappelle également la vulnérabilité des personnes âgées qui n’utilisent pas de téléphone portable. Rosette n’avait aucun moyen de prévenir directement sa famille ou les secours.
Elle a seulement dû alerter les passants pendant de longues minutes. Sans eux, elle aurait pu rester enfermée beaucoup plus longtemps. Une chose est sûre, des vérifications sur le fonctionnement des systèmes d’appel d’urgence restent nécessaires.
Ils permettront d’éviter que d’autres clients connaissent la même mésaventure. Le rôle des équipes de sécurité a joué un rôle important. Une chose est sûre, cette soirée restera clairement marquée dans l’esprit de Rosette.
Cette dernière a ressenti une peur intense. Entre les passants qui ont donné l’alerte, la police municipale, les pompiers et les agents du LCL, de nombreuses personnes se sont mobilisées pour la principale intéressée.