Une Néo-Zélandaise portée disparue en mer pendant deux jours a miraculeusement survécu.

D’après un communiqué de la Garde côtière grecque, Kushila Stein, 47 ans, a été retrouvée dimanche à 37 km au sud de l’île grecque de Folegandros.

Elle venait de passer deux jours à la dérive dans la mer Égée, à bord d’un canot pneumatique.

Stein devait aider un ami nommé Mike à livrer un yacht depuis le sud de la Turquie jusqu’à Athènes.

Lorsqu’ils ont amarré près de Folegandros vendredi dernier, elle a décidé de prendre un canot pneumatique pour explorer l’île.

Alors qu’elle rentrait de son excursion, une rame est tombée par-dessus bord et des vents brusques ont fait dévier l’embarcation.

Une leçon de survie

Perdue en mer, l’instinct de survie de Stein s’est mis en marche. La Néo-Zélandaise a enroulé des sacs plastiques autour de ses mains et d’autres parties de son corps pour se tenir au chaud pendant la nuit.

Elle a également pensé à enroulé un sac plastique rouge autour de sa tête et un autre sur sa rame pour attirer l’attention pendant la journée.

Elle s’est aussi servie d’un miroir de survie pour signaler sa présence aux avions qui la survolaient.

Stein n’avait pas d’eau fraîche, mais elle a pensé à rationné les bonbons durs qu’elle avait apportés dans son sac à dos.

Enfin, au cas où elle n’aurait pas été retrouvé vivante, la naufragée avait écrit le nom et le numéro de téléphone de sa mère, Wendy Stein, sur le bateau pour qu’elle puisse être contactée.

Sur le yacht, Mike ne s’est aperçu de la disparition de Stein que le samedi matin.

Alertés, les garde-côtes grecs ont dépêché un hélicoptère, plusieurs bateaux et un drone sous-marin pour la retrouver.

Quand ils ont finalement repéré la femme de 47 ans, ils l’ont conduite saine et sauve à l’hôpital d’Héraklion, sur l’île de Crète.

Et lorsqu’elle a appelé sa mère, ses premiers mots étaient « Il me reste une sucette, maman. »