Les voitures diesel ont encore de beaux jours devant elles. Mais, un nouveau produit qui fait fureur sur le marché va tout faire chambouler.
En 2025, les voitures diesel connaissent une période de transition marquée par des défis réglementaires, économiques et technologiques. Récemment, un nouveau produit a fait son apparition et il pourrait tout faire basculer.
Voitures diesel : une règlementation qui s’intensifie
De nombreuses zones à faibles émissions (ZFE) en France, telles que Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg et Bordeaux, imposent des restrictions de circulation. Cela concerne les véhicules diesel anciens.
À partir du 1er janvier 2025, les véhicules diesel équipés de la vignette Crit’Air 3 (immatriculés avant 2011) sont interdits dans ces zones pendant les heures de pointe. Le diesel perd du terrain sur le marché automobile.
En 2024, sa part d’immatriculations est tombée à 5 %, contre 31 % en 2019. Les constructeurs, tels que Stellantis, annoncent la fin de la production de moteurs diesel dans leurs usines.
Comme à Douvrin en novembre 2025. Malgré ces défis, le diesel conserve certains atouts et il reste avantageux pour les trajets longs grâce à sa faible consommation et son couple élevé.
Des modèles comme la BMW 320d, la Skoda Superb Combi 2.0 TDI et la Citroën C5 sont encore prisés des conducteurs. Surtout pour ceux qui recherchent performance et économie.
En 2025, le diesel est en déclin, notamment en milieu urbain, en raison des restrictions environnementales. Cependant, il demeure pertinent pour certains usages spécifiques, notamment les trajets longue distance.
Ce produit est la bête noire des touristes
Le terme cristallisation peut sembler poétique. Mais pour les propriétaires de voitures diesel récentes, il est rarement synonyme de bonnes nouvelles.
Il désigne en réalité un phénomène problématique lié à l’AdBlue. Ce liquide controversé injecté dans le catalyseur SCR (Selective Catalytic Reduction) afin de réduire drastiquement les émissions d’oxydes d’azote (NOx).
Des polluants particulièrement nocifs. Composé de 32,5 % d’urée et de 67,5 % d’eau déminéralisée, l’AdBlue a la fâcheuse tendance à former des cristaux lorsque les conditions ne sont pas idéales.
Ce processus peut se déclencher par grand froid (autour de –10 °C), mais aussi sous forte chaleur (30 à 35 °C). Notamment lorsque le véhicule reste immobilisé longtemps.
Indispensable au fonctionnement des diesels modernes, l’AdBlue est ainsi parfois source de pannes coûteuses. Les automobilistes qui roulent peu sont particulièrement exposés, comme cela avait déjà été observé avec l’encrassement des filtres à particules.
Les conséquences financières peuvent être lourdes : remplacement du réservoir, des injecteurs, voire du catalyseur SCR. Stellantis, maison mère de Peugeot, Citroën et Fiat, connaît bien le problème et a mis en place une grille de prise en charge.
Voitures diesel : ce produit est très dangereux
Mais d’autres constructeurs ne sont pas épargnés, de BMW à Renault en passant par Volkswagen. De nombreux témoignages évoquent des factures salées, parfois difficiles à digérer.
Face à ces déconvenues, certains conducteurs choisissent carrément de désactiver leur système de dépollution. Au risque d’enfreindre la loi.
Mais une entreprise française, Spheretech, spécialiste des additifs et lubrifiants, affirme avoir mis au point une alternative. Moins radicale et plus économique : le premier décristallisant curatif pour système AdBlue.
Contrairement aux produits existants à vocation préventive, celui-ci aurait la capacité d’agir même lorsque la cristallisation se voit déjà installée. Selon Spheretech, son decrystallizer curative dissout les cristaux accumulés dans les injecteurs et conduits SCR.
Cela nettoie le circuit sans démontage, restaure le fonctionnement du système en moins de 500 km. Et cela évite les pertes de performance comme les alertes liées aux NOx.
La solution reste néanmoins accessible : un flacon de 250 ml coûte 30 €, à verser directement dans le réservoir d’AdBlue. À condition qu’il contienne déjà au moins 5 litres de liquide, avant de reprendre la route normalement.
Si l’efficacité se dit confirmée, le produit pourrait séduire de nombreux automobilistes encore attachés à leur diesel. Notamment sur le marché de l’occasion, alors que les zones à faibles émissions connaissent actuellement un sérieux coup de frein.