Les voitures diesel ont le vent en poupe. Pourtant, ces deux modèles commercialisés en 2025 pourraient disparaître l'an prochain.
En France, les voitures diesel occupent encore une place importante, même si leur part de marché recule face à l’essor de l’hybride et de l’électrique. Cependant, deux modèles vont disparaître en 2026.
Voitures diesel : pourquoi plaisent-elles autant ?
Le principal atout des voitures diesel réside dans leur efficacité énergétique. Un moteur diesel consomme en moyenne 15 à 20 % de carburant en moins qu’un moteur essence pour une même distance parcourue.
Cet avantage se traduit ainsi directement par des économies à la pompe. Surtout pour ceux qui roulent beaucoup, comme les grands voyageurs ou les professionnels effectuant de longs trajets.
Moins gourmands en carburant, les diesels émettent aussi moins de CO₂ par kilomètre. Ce qui peut surprendre à l’heure où ils sont souvent critiqués.
Cet aspect reste un argument solide dans un contexte de transition énergétique. Car il contribue à réduire l’empreinte carbone sur de longues distances.
Les moteurs diesel se distinguent donc également par leur couple élevé, disponible à bas régime. Cela se traduit par une conduite plus souple, idéale sur autoroute.
Et pour les véhicules lourds comme les SUV, les utilitaires ou les voitures familiales chargées. Leur longévité est aussi réputée : bien entretenus, ces moteurs peuvent atteindre des kilométrages très élevés, ce qui séduit les conducteurs cherchant fiabilité et robustesse.
Ces deux modèles pourraient disparaître
En France, le déclin du diesel ne cesse de s’accentuer. Sur les huit premiers mois de 2025, les ventes de voitures neuves équipées de ce type de motorisation ont encore chuté de plus de 40 % par rapport à la même période de 2024.
Désormais, elles ne représentent plus que 5,03 % des immatriculations. Même en intégrant les modèles dotés d’une hybridation légère ou rechargeable, la part de marché dépasse à peine les 6 %.
C’est presque équivalent à celle de l’hybride essence rechargeable, pourtant en forte baisse de 26 % à cause du malus lié au poids. Cette tendance morose ne touche cependant pas les deux stars du marché diesel français.
La Renault Clio dCi s’impose largement en tête avec 8 326 exemplaires écoulés, soit une progression spectaculaire de 95,91 %. Elle devance le Citroën C5 Aircross BlueHDi. Dont les ventes ont plus que doublé pour atteindre 5 540 unités (+102,93 %).
Ces bons résultats restent toutefois éphémères, car les deux modèles arrivent en fin de carrière. Le nouveau Citroën C5 Aircross, commercialisé dès septembre, fait une croix définitive sur le diesel.
Elle suit donc la stratégie de ses cousins techniques Peugeot 3008, 5008 et Opel Grandland. Tous bâtis sur la même plateforme STLA Medium.
Voitures diesel en déclin : ces deux modèles ne sont plus si ergonomiques
Quant à la sixième génération de la Renault Clio, qui doit être dévoilée très prochainement au Salon de Munich, elle n’a pas encore révélé ses motorisations. Mais l’abandon du 1.5 Blue dCi semble inévitable.
Le groupe Renault a ainsi déjà écarté ce bloc sur la plupart de ses nouveautés récentes. Face à ce retrait, la relève pourrait venir de Peugeot. La 308, troisième du classement avec 4 524 exemplaires écoulés. Malgré un recul de 14,77 %, conserve un avenir en diesel.
Son restylage vient d’être dévoilé et confirme le maintien du 1.5 BlueHDi. Toutefois, ce moteur ne sera pas disponible dès le lancement, Peugeot privilégiant d’abord les versions hybrides et électriques.
Si ce retard s’éternise, la première place du marché diesel en France pourrait temporairement échapper aux constructeurs français au profit de modèles allemands. Ou bien aux tchèques comme les Mercedes GLA, Classe A ou la Skoda Octavia.
Entre janvier et août 2025, la Renault Clio s’impose très largement en tête du marché diesel français avec 8 326 exemplaires immatriculés. Elle devance le Citroën C5 Aircross, solide deuxième avec 5 540 unités vendues.
Et la Peugeot 308, troisième avec 4 524 immatriculations. Derrière ce trio français, on retrouve l’allemande Mercedes GLA qui séduit 3 171 acheteurs, suivie de près par la Mercedes Classe A (2 609 exemplaires) et la Skoda Octavia (2 480 unités).
Un peu plus loin dans le classement, le Volkswagen Tiguan affiche 2 027 ventes, tandis que le DS 7 s’en sort avec 1 410 exemplaires. Les Volkswagen T-Roc (1 400 unités). Et Golf ferment ce top 10 des modèles diesel les plus populaires en France sur la période.