Voitures : si vous achetez l’une de ces marques automobiles, attendez-vous à plus de pannes

Si vous comptez acheter l'une de ces marques automobiles, méfiance. Elles ne sont pas fiables selon une association de consommateurs.

Chaque année, des milliers d’automobilistes européens livrent leur ressenti sur la fiabilité de leur voiture. Ces témoignages, analysés par différentes organisations de consommateurs, permettent de connaître les marques automobiles fiables et celles qui le sont moins.

Des marques automobiles meilleures que d’autres

Euroconsumers, qui regroupe les associations en Belgique, Espagne, Italie et Portugal, est une association qui sert de base à des classements. Grâce à ces études, ceux qui privilégient la durabilité et la tranquillité d’esprit au volant connaissent les meilleures marques sur le marché.

Sans grande surprise, ce sont les constructeurs japonais qui dominent ces palmarès. Lexus, la division premium de Toyota, décroche un score impressionnant de 98 % de fiabilité dans le dernier rapport d’Euroconsumers.

La marque automobile Suzuki suit de très près (96,9 %), puis Subaru (96,6 %). Peu visibles en comparaison de certains géants allemands ou français, ces marques séduisent par la robustesse de leurs mécaniques, la rareté des pannes électroniques.

Mais aussi la longévité de leurs moteurs. Toyota confirme son statut de valeur sûre avec 95,8 %, ce qui renforce une réputation bâtie depuis des décennies.

Dans la même veine, Honda (95,3 %) et Mazda (94,7 %) se placent très haut dans le classement. Tandis que Kia s’impose depuis quelques années avec un honorable 89 %.

Les propriétaires de ces véhicules évoquent peu de retours en atelier, des frais d’entretien maîtrisés et une excellente tenue dans le temps. Ces résultats concordent d’ailleurs avec ceux du magazine britannique What Car ?

Quelle voiture privilégier ?

Cette étude sur les marques automobiles croise ses propres enquêtes avec celles d’Euroconsumers et d’autres acteurs spécialisés. Du côté européen, quelques surprises viennent bousculer les idées reçues.

Dacia, marque réputée pour ses modèles économiques, affiche une belle performance avec 91,3 %. La simplicité de ses véhicules, dépourvus de systèmes électroniques trop complexes et basés sur des composants éprouvés, explique en partie cette réussite.

Mini obtient également un très bon score (93,9 %), tout comme DS Automobiles, la griffe premium de Stellantis (93,7 %). Ces marques ne rivalisent pas totalement avec les Japonais.

Mais, elles se hissent tout de même parmi les plus fiables en Europe. À l’inverse, certaines enseignes affichent des résultats beaucoup plus inquiétants.

Land Rover ferme donc la marche avec seulement 48 %, plombé par des pannes électroniques récurrentes. Mais aussi et surtout des soucis de moteur, notamment sur ses SUV récents.

Ces marques automobiles ont bonne presse

Opel (65 %) se dit également mal en point, en particulier avec ses anciens modèles Astra et Insignia. Les marques françaises peinent, elles aussi, à convaincre. Peugeot et Citroën n’atteignent que 70 %, handicapées par des problèmes de freinage, de climatisation.

Mais aussi d’électronique, ainsi que par la réputation désastreuse du moteur PureTech 1.2. Renault s’en sort légèrement mieux avec 74 %, mais reste loin des meilleurs.

Fiat, autre acteur historique du marché européen, plafonne à 73 %, la fiabilité varie pourtant fortement d’un modèle à l’autre. Ces chiffres doivent toutefois être nuancés.

Au sein d’une même marque, certains modèles brillent par leur fiabilité quand d’autres accumulent les défauts. La Citroën C3, par exemple, fait bien meilleure figure que le C4 Picasso.

Tandis que la nouvelle Opel Corsa se révèle plus fiable que l’ancienne Zafira. Globalement, une tendance claire se dégage : les constructeurs japonais continuent d’occuper une place à part en matière de fiabilité.

En revanche, plusieurs marques doivent encore regagner la confiance des conducteurs. Certaines marques doivent donc sortir le grand jeu pour séduire les futurs consommateurs, en quête de qualité à moindre coût.