Si vous vous êtes toujours demandé ce que pouvaient ressentir les victimes d’une chute mortelle, d’une électrocution ou encore d’une pendaison, on vous dit tout dans cet article ! C’est certainement glauque, mais aussi très instructif. Que ressent-on vraiment lorsque l’on meurt ?

Après les 10 horribles moyens de torture toujours utilisés aujourd’hui et les morts insolites de personnes célèbres, voici un autre article qui fait franchement frissonner.

Que ressent-on vraiment lorsque l’on meurt par noyade ?

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Lorsque la victime se rend compte qu’elle ne peut maintenir sa tête à la surface, elle a tendance à paniquer. Celle-ci suffoque et commence à battre des bras et des jambes de façon désordonnée dans un ultime réflexe de survie. Une fois sous l’eau, la victime va tenter de retenir son souffle tout en continuant désespérément de remonter à la surface. Des études menées par des sauveteurs en mer américains durant les années 1950 et 1960 ont relevé que cette étape ne durait qu’entre 20 et 60 secondes.

Lorsque la victime prend conscience qu’elle ne pourra plus atteindre la surface, elle tente alors de retenir son souffle aussi longtemps que possible, cette étape dure généralement entre 30 et 90 secondes. Après cela, elle va commencer à inhaler de l’eau, tenter de la cracher, tousser et en avaler encore plus. L’eau emplissant ses poumons la prive peu à peu de son oxygène et ses voies respiratoires se bloquent complètement. Elle ressent alors une sensation de déchirure et de brûlure dans la poitrine tandis que l’eau continue à emplir ses voies respiratoires. De nombreux survivants estiment qu’après avoir vécu cette terrible étape, ils ressentaient un sentiment profond de calme et de sérénité. Cet étrange sentiment est évidemment du à la privation d’oxygène et à la lente perte de conscience subie, qui entrainent un arrêt cardiaque puis enfin la mort.

Que ressent-on vraiment lorsque l’on meurt brûlé vif ?

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Pendant longtemps, la torture du bûcher était réservée aux sorcières et aux hérétiques. La fumée et les flammes brûlent les sourcils et les cheveux de la victime ainsi que sa gorge et ses voies respiratoires, rendant sa respiration impossible. Les douleurs infligées par de telles brûlures sont immédiates et intenses puisqu’elles stimulent ses nocicepteurs (récepteurs sensoriels de la douleur qui font naître un message nerveux lorsqu’ils sont stimulés).

La plupart des gens qui périssent dans des incendies ne meurent pas de leurs brûlures. La cause la plus fréquente de décès dans pareil cas est en fait l’inhalation de gaz toxiques (monoxyde de carbone, dioxyde de carbone ou acide cyanhydrique) ainsi que le manque d’oxygène. Une étude conduite en Norvège datant de 1996 a évalué que près de 75 % des personnes mortes dans un incendie ayant été autopsiées étaient décédées à la suite d’une intoxication au monoxyde de carbone.
Selon l’importance de l’incendie et la proximité de la victime, les fortes concentrations de monoxyde de carbone causent des maux de tête et provoquent la somnolence en quelques minutes, puis c’est la perte de conscience. Selon la « National Fire Protection Association », 40 % des victimes d’incendies domestiques mortels sont intoxiquées par les fumées avant même de pouvoir se réveiller.

Mort par décapitation, Que ressent-on vraiment ?

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Si la décapitation peut paraître à première vue particulièrement gore et violente, il s’agit en réalité de l’un des moyens les plus rapides et les moins douloureux de mourir. Enfin, seulement si le bourreau est assez habile et sa lame assez tranchante…
Cependant, la mort est rapide mais pas instantanée. Une étude menée sur des rats en 1991 a démontré qu’il fallait environ 2.7 secondes à leur cerveau pour consommer tout l’oxygène encore présent dans le sang. Ce chiffre équivaudrait à une durée de 7 secondes chez l’homme.

Lors de l’exécution de la reine d’Écosse en 1587, le bourreau dut s’y reprendre à trois fois lorsqu’il tenta de trancher sa tête, il fut même contraint de finir le travail au couteau. Quelques années plus tôt, en 1541, la comtesse de Salisbury fut exécutée à la Tour de Londres. Trainée jusqu’au billot, celle-ci refusa d’incliner la tête. Le bourreau inexpérimenté rata son cou et entailla profondément son épaule. Selon de nombreux observateurs, elle tenta de s’enfuir et fut pourchassée par le bourreau qui la frappa 11 fois avant qu’elle ne décède.

Quand on se vide de son sang

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Une personne peut se vider de son sang en quelques secondes seulement lorsque son artère aorte (menant au cœur) est complètement sectionnée. C’est le cas après une chute importante ou un accident de voiture grave par exemple.

L’agonie peut être beaucoup plus longue et durer des heures lorsque la veine ou l’artère sectionnée est moins importante. La victime connaitra alors plusieurs stades dus au choc hémorragique. Un adulte dispose en général de 5 litres de sang. Lorsqu’il perd moins de 750 millilitres de sang, il y a généralement peu de symptômes alarmants. Lorsqu’il perd 1.5 litre de sang (blessure externe ou hémorragie interne), il se sent affaibli, anxieux, respire rapidement et a soif. A partir de 2 litres, la victime éprouve un sensation d’étourdissement, un confusion profonde et les pertes de connaissance sont fréquentes.

Chute mortelle

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Faire une chute vertigineuse est certainement l’un des moyens les plus rapides de mourir. La victime peut atteindre une vitesse de 200 km/h lorsqu’elle chute depuis une hauteur égale ou supérieure à 145 mètres. Une étude allemande a révélé que 75% des victimes d’une chute mortelle dans la région de la ville de Hambourg sont décédées quelques secondes ou minutes après l’impact. La cause exacte de la mort varie en fonction de la surface sur laquelle a lieu l’impact et de la posture de la personne au moment du choc. Il est évidemment fort peu probable que la victime arrive à l’hôpital en vie lorsqu’elle chute sur la tête. C’est ce qui arrive généralement lorsque la hauteur de la chute est inférieure ou égale à 10 mètres ou supérieure ou égale à 25 mètres.

Une étude réalisée en 1981 et analysant les sauts de 100 suicidaires depuis le Golden Gate Bridge de San Francisco (saut depuis une hauteur de 75 mètres avec une vitesse de 120 km/h) a révélé de nombreuses causes occasionnant une mort instantanée. Parmi elles, on trouve notamment l’éclatement des poumons, des vaisseaux sanguins ou du cœur lors de l’impact, ainsi que des dommages irréversibles causés aux organes lorsque des côtes se brisent.

Les survivants parlent souvent d’une sensation étrange ressentie durant la chute où le temps semble ralentir. La réaction naturelle lors d’une telle chute est de chercher à maintenir son équilibre afin que ce soient les pieds qui heurtent la surface de l’eau en premier. Les fractures des divers os de la jambe ne sont pas rares, quand il ne s’agit pas de la colonne vertébrale. La violence de l’impact peut même faire éclater l’aorte. Malgré les risques encourus, il s’agit évidemment du moyen le plus sur pour espérer s’en tirer. En effet, plus la surface de l’impact est restreinte plus les risques sont faibles pour la victime.
Certains parachutistes et alpinistes ayant survécu à une chute affirment que la meilleure façon pour espérer survivre est d’atterrir détendu, les jambes pliées, et si possible en étant prêt à rouler.

Mort par électrocution

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Lorsqu’il s’agit d’électrocution domestique et accidentelle (le courant étant généralement faible), la cause la plus fréquente de décès est l’arythmie cardiaque qui conduit à l’arrêt cardiaque et à la mort. La victime perd connaissance après environ 10 seconde d’électrocution continue. Une étude réalisée par l’Université de Montréal a déterminé que 92 % des victimes d’électrocution étaient décédées suite à une arythmie cardiaque. Lorsqu’il s’agit de courants plus élevés, l’inconscience est quasi-immédiate.

Que ressent-on vraiment lorsque l’on meurt pendu ?

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Être pendu « haut et court » c’est mourir par strangulation. La corde exerce une pression énorme sur la trachée et comprime les artères et les vaisseaux sanguins menant au cerveau. En général, la perte de conscience a lieu en moins de 10 secondes, mais cela peut être beaucoup plus long et éprouvant lorsque la corde est mal placée ou mal attachée. De nombreux témoins ayant assisté à une pendaison publique rapportent que les victimes effectuent une sorte de danse, se tortillant et se balançant au bout de la corde et luttant contre l’asphyxie. La mort a lieu après de longues minutes, comme le démontrent certains cas ou la victime a pu être réanimée 15 minutes après avoir été pendue.

Lorsque les exécutions publiques ont été interdites en Grande-Bretagne en 1868, les bourreaux ont cherché à trouver un moyen plus efficace et rapide de mettre fin aux jours de leurs victimes. Ils ont finalement adopté la méthode de la corde longue ou « long-drop ». En utilisant une corde longue, la victime se brise le cou lorsqu’elle est pendue. La hauteur depuis laquelle la victime tombait et la longueur de la corde devaient sans cesse être ajustées, puisqu’il n’était pas rare qu’une chute trop violente arrache la tête du condamné à mort, occasionnant de nombreuses effusions de sang. Une étude menée en 1992 a estimé que sur 34 prisonniers exécutés par pendaison, près de la moitié avaient eu la colonne vertébrale brisée. Seulement 1/5 ème des victimes avaient en réalité eu le coup brisé, on parlait alors de « fracture du bourreau ». Les autres étaient mortes d’asphyxie.

Michael Spence, un chercheur travaillant au Canada a trouvé des résultats similaires en ce qui concerne les victimes de pendaison américaines. Il a ajouté que c’était probablement l’impact lors de la chute qui les avait rendues inconscientes. Il a lui aussi affirmé que la chose que craignaient le plus les bourreaux était bien la décapitation involontairement provoquée par une chute trop importante du condamné.

Mort par injection létale

This 29 February, 2000, photo shows the "death chamber" at the Texas Department of Criminal Justice Huntsville Unit in Huntsville, Texas, where convicted murderer Odell Barnes is scheduled to die by lethal injection 01 March. Barnes was convicted of the 1989 murder of his girlfriend. French President Jacques Chirac asked former US President George Bush 24 February to intervene and save Barnes' life, in light of new evidence discovered by lawyers in 1997 which they said showed Barnes was framed by police investigating the murder. A pardon for Barnes must come from Texas Gov. George W. Bush, son of the former president and Republican presidential hopeful. The executioners room is behind the glass window, and the injection is administered via tubes that pass through the opening (C) in the wall. AFP PHOTO/Paul BUCK

L’injection létale a été approuvée par le gouvernement américain, mais est-elle réellement aussi indolore qu’il le prétend ?
Cette méthode a été développée en 1977 dans l’État de l’Oklahoma comme une alternative « plus humaine » à la chaise électrique. Elle est en fait constituée de 3 injections successives. D’abord le « thiopental » un produit anesthésiant qui limite les sensations de douleur éprouvées par le condamné, ensuite un agent paralysant baptisé « pancuronium » est injecté pour stopper sa respiration, enfin c’est au tour du « chlorure de potassium » d’être injecté, qui stoppe le cœur du condamné presque instantanément.

Chacune de ces injections est censée être administrée en une dose létale, afin d’assurer une mort rapide et non-douloureuse, mais de nombreux témoins ont signalé que des condamnés ont été pris de convulsion et ont tenté de se débattre et de se redresser durant la procédure, ce qui laisse penser que cet impressionnant cocktail mortel n’est pas toujours totalement efficace.

Dépressurisation fatale

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Il y a eu en tout et pour tout un seul cas d’accident mortel du à une dépressurisation dans l’Espace. Il est survenu lors de la mission russe Soyouz-11 en 1971. Lorsque la capsule est entrée dans l’atmosphère, un de ces joints a fui et les trois cosmonautes sont morts par asphyxie.

En fait nos connaissances en matière de dépressurisation proviennent surtout de diverses expérimentations animales ainsi que de plusieurs projets pilotes ayant impliqués des accidents à très haute altitude. Lorsque la pression de l’air extérieur chute brusquement, l’air contenu dans les poumons se développe brusquement et déchire les tissus pulmonaires. Ceci est encore plus dommageable lorsque la victime tente de retenir son souffle ou n’expire pas juste avant la décompression. Des expériences menées menées sur des chiens durant les années 1950 ont démontré que seulement 30 à 40 secondes après la dépressurisation leur corps commence à gonfler. Leur rythme cardiaque augmente fortement avant de stopper. Des bulles de vapeur d’eau se forment dans le sang et voyagent à travers tous les vaisseaux sanguins, bloquant la circulation sanguine. Après une minute, le sang cesse de circuler.

Les humains ayant survécu à une dépressurisation sont pour la plupart des pilotes d’avion. Ils évoquent d’ailleurs les mêmes sensations : l’impression d’avoir être frappé très fort dans la poitrine, l’impossibilité de respirer et le sentiment que l’air s’échappe de leurs poumons. En général, la durée de la perte de connaissance est inférieure à 15 secondes.

Pour finir sur une note plus légère, on vous invite à découvrir notre compilation vidéo des morts de la saison 5 de Game of Thrones  ainsi que notre top 10 consacré aux morts les plus violentes du jeu-vidéo.