Un homme condamné à payer une amende de 560 € pour avoir donné de l’eau pendant la canicule

Un homme a été condamné à payer 560 euros d'amende pour avoir distribué de l'eau pendant la canicule. Une affaire qui divise !

Alors que les températures battent des records en Arizona, un homme a décidé d’agir avec un simple geste. Il a décidé d’offrir de l’eau à celles et ceux qui en manquent. David Martin, résident de Goodyear, a installé devant sa maison une glacière remplie de bouteilles d’eau fraîches.

Il distribue de l’eau et reçoit une amende

C’est une initiative que l’homme renouvelle chaque été. Et pour cause, il espère pouvoir soulager les passants, les enfants, les livreurs ou même les joggeurs. Pourtant, ce geste de solidarité a déclenché une vague de sanctions.

En effet, depuis 2020, David Martin place régulièrement une glacière devant chez lui. Le message est clair : « servez-vous ». Il souhaite simplement, selon ses mots rapportés par le New York Post, « faire quelque chose pour aider » pendant les périodes de fortes chaleurs.

Ce partage d’eau, pour lui, représente un acte de bienveillance. Mais pour l’association des propriétaires de son quartier, ce geste reste une violation des règles de la copropriété.

En effet, l’association voit dans cette glacière un objet inapproprié et considère qu’elle ne respecte pas les règles de la communauté. Selon une déclaration recueillie par 12News, « les règles de la communauté ne permettent pas à un résident de faire de la publicité pour la distribution de bouteilles d’eau ».

Et ce, « à partir d’une glacière portable, située à côté de son garage et visible depuis la propriété voisine ». Depuis l’année dernière, les sanctions se multiplient. L’homme a déjà reçu des contraventions de 25, 50, puis 100 dollars.

« Je maintiens fermement que je ne paierai pas les amendes »

Le total atteint maintenant 650 dollars, soit environ 560 euros. Pour David Martin, ces amendes restent incompréhensibles. Il a affirmé : « Je maintiens fermement que je ne paierai pas les amendes. La glacière ne disparaîtra pas, et je vais me battre ».

Il ne s’agit pas seulement d’une querelle de voisinage, mais d’un véritable combat de principes. En effet, le propriétaire ne souhaite pas abandonner son action. Il veut défendre ce qu’il considère comme un devoir moral.

Pour lui, il faut offrir de l’eau à celles et ceux qui souffrent de la chaleur. Et il n’est pas seul. Ses voisins, touchés par son geste, ont décidé de le soutenir. Une pétition a vu le jour pour remettre en cause la gestion de l’association.

Lors d’un vote, les membres du quartier ont approuvé à l’unanimité le départ de trois membres du conseil. Pourtant, selon le New York Post, ce vote a fait l’objet d’une annulation. La raison ? L’association estime que les conditions nécessaires n’étaient pas réunies.

David Martin n’a pas dit son dernier mot. Il envisage maintenant d’attaquer l’association en justice. Pour cela, il doit rassembler 50 000 dollars, soit près de 43 000 euros. Une somme qu’il espère atteindre grâce à sa notoriété naissante.

L’habitant ne prévoit pas de céder

Le résident a lancé une campagne en ligne et mis en vente des t-shirts pour collecter les fonds nécessaires. Son combat attire l’attention des médias, mais aussi des internautes. Ce simple partage d’eau, en apparence anodin, a fini par devenir un symbole de résistance.

C’est notamment le cas face à ce que certains perçoivent comme une rigidité absurde. Le cas divise. D’un côté, un homme qui veut simplement donner de l’eau pendant la canicule. De l’autre, une association déterminée à faire respecter des règles strictes de cohabitation.

Dans une région comme l’Arizona, où la chaleur peut devenir mortelle, cette affaire pose question. Une chose est sûre, David Martin ne prévoit pas de céder. Il continue de remplir sa glacière chaque matin.

Son objectif reste le même. Il a bien l’intention d’offrir un peu de réconfort à celles et ceux qui affrontent la chaleur écrasante. Quelles que soient les suites judiciaires, son geste continue de faire parler et de mobiliser bien au-delà de sa rue.