Permis de conduire : bonne nouvelle pour tous les Français qui vont vouloir le passer

La pénurie d'examinateurs et de places à l'examen, c'est fini ! Le gouvernement a annoncé des mesures pour pallier les manques.

En 2025, plusieurs réformes importantes touchent le permis de conduire en France, avec pour objectif de le rendre plus accessible, plus équitable et mieux adapté aux réalités actuelles.

Des réformes au permis de conduire

Première évolution majeure concernant les réformes du permis de conduire : l’âge minimum. Pour le, ce dernier a ainsi été abaissé à 17 ans.

Cette mesure, en vigueur depuis janvier 2024, permet aux jeunes d’obtenir leur permis dès leur majorité atteinte. Cela facilite ainsi leur accès à l’emploi, aux études ou à la formation.

Notamment dans les zones mal desservies par les transports en commun. Autre changement significatif : la simplification des démarches administratives.

L’inscription à l’examen du permis peut désormais se faire en ligne plus facilement. Et le suivi des démarches s’effectue via une plateforme unifiée.

L’objectif se veut ainsi de réduire les délais d’attente et les démarches souvent jugées complexes. La réforme touche également l’aspect financier.

Le gouvernement a renforcé le financement du permis à 1 euro par jour et élargi l’accès à l’aide de 500 euros pour les apprentis. Dans le but de limiter les inégalités face au coût parfois élevé de la formation.

Des évolutions favorables aux futurs conducteurs

Enfin, une réflexion est en cours sur la possibilité de régionaliser certains aspects du permis. Notamment, en matière d’épreuves et d’évaluation.

Et ce, pour mieux répondre aux besoins spécifiques des territoires. Ces réformes, axées sur la modernisation et l’inclusion, marquent une étape importante dans l’évolution du permis de conduire.

Elles visent à en faire un outil plus adapté à la vie des jeunes et aux réalités du monde professionnel. Tout en garantissant un haut niveau de sécurité routière.

Obtenir le permis de conduire relève aujourd’hui d’un véritable parcours du combattant. En particulier lorsqu’on échoue à l’examen une ou plusieurs fois.

Dans de nombreux départements, les délais pour décrocher une date d’examen explosent. D’après l’auto-école en ligne En Voiture Simone, il faut patienter en moyenne 12 semaines pour passer l’épreuve.

Fans des départements comme l’Isère, les Bouches-du-Rhône ou le Haut-Rhin. Et la situation se complique encore en cas d’échec : il faut parfois attendre jusqu’à 80 jours pour le repasser, un délai qui ne cesse de s’allonger ces dernières années.

Des places en plus pour passer son permis de conduire

En cause, un manque criant d’examinateurs et donc de créneaux disponibles. Face à cette saturation, Christelle Oberholz, présidente de l’Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite, tire la sonnette d’alarme sur RMC.

« L’État doit prendre la mesure du problème et agir rapidement. Nous avons exigé des réponses d’urgence », annonce-t-on. Des réponses, François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, en apporte justement.

Invité ce jeudi sur RMC Story, il annonce une série de mesures : « Nous allons créer 80 000 places d’examen supplémentaires, soit l’équivalent d’un mois de sessions en plus », a-t-il annoncé.

Parallèlement, 106 inspecteurs vont être recrutés, dont 49 seront opérationnels dès la fin septembre. Le gouvernement prévoit également de mobiliser d’anciens agents à la retraite et de créer 10 nouveaux postes pour 2026.

Si ces renforts sont bienvenus, les professionnels du secteur les jugent encore loin du compte. Avec 1 208 inspecteurs en poste, les auto-écoles estiment qu’il en faudrait au moins 200 de plus pour répondre à la demande.

« Ce que nous engageons, c’est un véritable choc pour faire sauter ce goulot d’étranglement et réduire drastiquement les délais », martèle François-Noël Buffet. Objectif affiché : permettre à chaque candidat de se présenter à l’examen dans un délai d’un mois.

Au-delà des délais, le taux de réussite reste un autre point noir, plafonnant à 52 %. « Ce chiffre est insuffisant », admet le ministre, qui promet le lancement, dès septembre, d’une réflexion de fond sur l’enseignement de la conduite et les conditions de passage du permis.

Et ce, dans l’objectif de faire progresser les résultats. Il se montre également favorable à l’élargissement de la conduite accompagnée avant 17 ans.