Si vous souhaitez éviter que votre logement se retrouve au cœur d'un squat, voici l'astuce méconnue à connaître !
De nombreux propriétaires s’inquiètent de voir leur logement faire face au squat. Il faut dire qu’entre septembre 2023 et mai 2024, pas moins de 432 demandes d’expulsion de squatteurs ont vu le jour. Soit trois fois plus qu’en 2022.
Une évolution des sanctions
Sachez que le squat reste rare. En revanche, son impact psychologique reste vraiment très lourd. Dans 82 % des cas, le préfet donne son feu vert à l’expulsion, mais les démarches prennent du temps et laissent souvent les familles dans l’angoisse.
Depuis la loi du 27 juillet 2023, les squatteurs ne bénéficient plus de la trêve hivernale et risquent désormais jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Une évolution rassurante pour les propriétaires.
Malgré ces sanctions, le squat demeure une réalité. C’est surtout le cas dans certaines régions comme l’Île-de-France, les Hauts-de-France, la PACA et l’Occitanie. Pourtant, il existe une méthode très simple pour limiter les risques.
Cette astuce légale ne demande pas d’alarme sophistiquée, ni d’abonnement coûteux à un service de vidéosurveillance. Il suffit parfois d’un objet banal, qui coûte moins d’un euro, pour dissuader un squat et créer l’illusion d’une présence dans le logement.
Un vieux paillasson posé devant la porte, une plante légèrement fanée ou même un vélo laissé devant la maison donnent déjà un signal fort. Cela indique que quelqu’un habite ici. Le squat vient souvent d’une impression de logement abandonné ou vide.
Les astuces pour éloigner les squatteurs
Quelques objets du quotidien suffisent à brouiller cette impression. Vous pouvez alors faire croire qu’un aller-retour est possible à tout moment. Un balai appuyé contre un mur ou un panier de bois posé devant l’entrée peuvent sembler insignifiants.
Pourtant, c’est un geste qui envoie un message clair. Un autre moyen efficace consiste à utiliser un simple autocollant « propriété sous surveillance ». Vous pouvez l’imprimer à la maison pour quelques centimes et le coller sur une boîte aux lettres ou une fenêtre visible de la rue.
L’objectif ? Semer le doute. Le squat vise les cibles faciles, et un doute suffit à décourager. Avec un petit programmateur mécanique vendu pour moins d’un euro en promotion, vous pouvez même déclencher automatiquement une lampe ou une guirlande à des heures variées.
Ce jeu de lumière trompe l’observation des squatteurs et renforce l’illusion d’une présence régulière. La lutte contre le squat ne repose pas uniquement sur ces objets. L’implication du voisinage reste l’un des moyens les plus puissants.
Un voisin qui passe à des horaires différents, qui relève le courrier ou qui bouge une chaise de jardin suffit à casser l’impression d’un lieu inoccupé. Ces gestes gratuits compliquent la tâche des squatteurs. Ces derniers préfèrent toujours une maison sans signe d’activité.
Des gestes face au squat
Sachez aussi que la police et la gendarmerie proposent une solution gratuite et méconnue : l’Opération Tranquillité Vacances. Grâce à ce dispositif, une simple inscription permet de bénéficier de patrouilles régulières autour du domicile pendant toute la période d’absence, jusqu’à un an.
Ces passages aléatoires rendent le squat risqué pour les intrus. Malgré ces précautions, il arrive que le squat se produise. Dans ce cas, la réaction doit rester calme et structurée. Il ne faut jamais intervenir directement pour éviter la confrontation.
En effet, le premier réflexe reste de prévenir immédiatement les forces de l’ordre et de déposer plainte pour violation de domicile. Les preuves de propriété, comme les factures ou les avis d’imposition, restent aussi essentielles pour accélérer la procédure.
Le préfet peut alors statuer dans un délai de 48 heures et ordonner l’expulsion. Si cette étape échoue, la procédure judiciaire devient incontournable avec l’appui d’un avocat.