France Travail : voici le top 20 des métiers les plus recherchés en France

Quels sont les métiers les plus recherchés en France ? France Travail a récemment dévoilé le top 20 des emplois les plus recherchés.

Dès 2025, France Travail franchit une nouvelle étape dans sa transformation. Parallèlement, le service d’aide a récemment dévoilé le palmarès des 20 emplois les plus recherchés sur la plateforme.

France Travail : un accompagnement repensé

L’inscription à France Travail devient automatique pour tous ceux qui ont le RSA, qui se voient proposer un accompagnement renforcé et personnalisé. Chaque allocataire signe désormais un contrat d’engagement.

Ce dernier est censé clarifier son projet professionnel et faciliter son retour vers l’emploi. Cette logique d’accompagnement s’accompagne d’une refonte de l’assurance chômage, entrée en vigueur en deux temps, dès janvier puis en avril.

Les règles changent pour plusieurs publics. Les anciens détenus ayant travaillé en prison peuvent désormais bénéficier de l’ARE, tandis que le dispositif de bonus-malus pour les entreprises est prolongé.

Les seniors voient leurs droits évoluer largement. Les bornes d’âge sont décalées de deux ans, la durée d’indemnisation peut atteindre 27 mois après 57 ans, et l’allocation est maintenue jusqu’à l’âge légal de la retraite, désormais fixé à 64 ans.

La formation des plus de 55 ans ouvre droit à une prolongation de l’indemnisation. Et la dégressivité ne s’applique plus à partir de 55 ans.

Les saisonniers profitent aussi d’assouplissements, avec un accès possible à l’ARE dès cinq mois travaillés contre six auparavant. Le versement de l’allocation change également de formule.

Le top 20 des emplois les plus recherchés en 2025

Comme chaque année, France Travail, ex-Pôle emploi, a interrogé les companies sur leurs projets de recrutement. Pour 2025, l’organisme recense pas moins de 2,43 millions de postes à pourvoir.

Même si certains ont sans doute déjà trouvé preneur, ces données permettent d’esquisser un panorama clair des besoins des employeurs. Et des métiers qui ont le plus de demandes.

En tête des professions les plus recherchées figurent les serveurs de cafés et restaurants. Suivis de près par les aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration.

Le secteur agricole reste également en tension, avec une forte demande d’agriculteurs, viticulteurs et arboriculteurs. Les agents d’entretien, les animateurs socioculturels ainsi que les aides à domicile et auxiliaires de vie s’ajoutent à cette liste.

Aux côtés des aides-soignants, des cuisiniers et des employés de libre-service. L’hôtellerie recrute aussi massivement, tout comme les métiers artistiques, notamment dans la musique, la danse ou le spectacle.

Les métiers médicaux ne sont pas en reste, avec une forte demande en infirmiers et sages-femmes. S’ajoutent les personnels de ménage chez des particuliers, les ingénieurs en informatique, les vendeurs en produits d’alimentation.

Les régions qui se distinguent des autres selon France Travail

Mais aussi les magasiniers et préparateurs de commandes peu qualifiés, les caissiers, les jardiniers d’espaces verts ainsi que les agents d’accueil et d’information. Au total, ce top 20 illustre l’ampleur des besoins.

Ils concernent aussi bien les métiers de service et du soin que ceux de la restauration, de l’agriculture ou de la logistique. France Travail précise par ailleurs que 43,8 % des recrutements prévus en 2025 devraient déboucher sur un CDI.

Soit une progression notable de 5,5 points par rapport à 2024. Cinq régions se détachent nettement en termes de dynamisme : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Elles concentrent à elles seules la majorité des projets d’embauche. Cependant, la réalité du marché du travail reste contrastée, car dans certains territoires, le nombre de demandeurs d’emploi excède largement celui des offres en cours.

Le Nord enregistre par exemple plus de 319 000 inscrits pour à peine 33 000 offres, soit un déficit de près de 286 000 postes. Les Bouches-du-Rhône affichent une situation similaire, avec plus de 261 000 personnes face à 37 000 offres.

La Seine-Saint-Denis et La Réunion figurent également parmi les départements les plus touchés. Tout comme Paris, la Gironde, le Rhône, le Pas-de-Calais, l’Hérault et la Haute-Garonne.

Dans tous ces coins, l’écart entre besoins exprimés et emplois vacants atteint plusieurs centaines de milliers de personnes. Cela souligne les difficultés persistantes à améliorer l’offre et la demande sur le marché de l’emploi français.