Les codes de cartes bancaires peuvent attirer les malfrats. Selon une étude, certains sont faciles à usurper pour les voleurs de données.
L’usurpation des codes de cartes bancaires est l’une des fraudes les plus répandues dans le domaine financier. Elle repose sur le vol ou la captation des informations sensibles liées à une carte et selon un étude, certains numéros sont plus faciles à usurper que d’autres.
Codes de cartes bancaires : la méfiance est de mise
Numéro à seize chiffres, date d’expiration, cryptogramme visuel et, parfois, code PIN… Autant de données qui permettent aux fraudeurs d’effectuer des paiements en ligne ou de fabriquer de fausses cartes physiques.
Les méthodes employées se disent ainsi multiples. Elles passent par le phishing, où des courriels ou SMS imitent des organismes officiels pour pousser la victime à transmettre ses coordonnées.
Ou encore par des sites internet frauduleux qui recueillent les informations bancaires lors d’achats fictifs. Dans l’espace physique, des dispositifs appelés skimmers peuvent être installés sur des distributeurs automatiques pour copier la bande magnétique d’une carte.
Et enregistrer le code saisi. Une fois les données dérobées, elles circulent souvent sur le marché noir numérique, vendues à d’autres escrocs spécialisés dans l’utilisation ou le blanchiment de fonds.
Le préjudice pour les victimes peut aller de simples débits non autorisés à des pertes financières plus lourdes. Et ce, si la fraude ne se voit pas détectée rapidement.
Les banques offrent toutefois une protection importante. En cas de fraude avérée, les sommes indûment prélevées se disent généralement remboursées, à condition que le titulaire ait fait preuve de vigilance minimale, comme ne pas communiquer volontairement son code.
Les experts alertent sur les chiffres à éviter
La lutte contre ces pratiques repose sur un double effort. Les établissements renforcent leurs systèmes de sécurité grâce à l’authentification forte, aux algorithmes de détection de comportements suspects et aux cartes à puce cryptées.
De leur côté, les utilisateurs doivent rester attentifs. Vérifier les adresses web, protéger leur carte, éviter de communiquer leurs codes et surveiller régulièrement leurs relevés.
Déverrouiller son téléphone, débloquer une carte SIM, régler un achat par carte bancaire ou sécuriser un cadenas… Le code PIN à quatre chiffres est partout. Conçu pour protéger nos données, il devient pourtant une faiblesse.
Dès lors que les utilisateurs choisissent des combinaisons trop évidentes, faciles à deviner pour un voleur ou un pirate. En effet, le site Information is Beautiful a analysé 3,4 millions de codes PIN afin d’identifier les plus répandus.
Sur les 10 000 combinaisons possibles, la majorité des utilisateurs privilégie des suites logiques ou des chiffres identiques, bien plus simples à retenir. Résultat : le code le plus utilisé reste le fameux 1234, suivi de 1111 et 0000.
Les codes de cartes bancaires et de code PIN à bannir
Des choix qui se disent tout particulièrement risqués. Comme le rappelle l’expert en cybersécurité Jack Moore dans le Daily Mail, beaucoup de personnes conservent le code attribué par défaut ou en choisissent un lié à leur date de naissance.
Ce qui rend l’accès à leurs données encore plus facile. À l’inverse, les codes les moins courants se disent donc aussi les plus sécurisés, précisément parce qu’ils n’ont rien d’évident.
Des combinaisons comme 8557, 8438, 9539, 7063 ou encore 6827 réduisent considérablement les risques de piratage. Il faut donc miser sur l’aléatoire pour mieux se protéger.
Même si les tentatives de saisie sont limitées, les études montrent que les pirates accèdent à 20 % des comptes en seulement cinq essais. D’où l’importance de choisir un code aléatoire et imprévisible : choisissez un code difficile et essayer de le mémoriser.