60 Millions de consommateurs a dévoilé quels étaient les quatre camemberts à ne surtout pas acheter au quotidien !
Le camembert occupe une place particulière dans le cœur des Français. Chaque année, près de 500 millions de camemberts se vendent. C’est une preuve que ce fromage reste un incontournable des tables, toutes origines et qualités confondues.
Un fromage qui peut vous tromper
Contrairement à certains fromages plus riches, il fait partie des moins caloriques. Et ce, à condition de se limiter à une portion d’environ 30 grammes par jour. Mais derrière cette image gourmande se cache une réalité.
Sachez que tous les camemberts ne se valent pas. Selon 60 Millions de consommateurs, certains produits vendus en grande surface présentent une qualité nutritionnelle et gustative très discutable. Le premier élément à prendre en compte est l’origine.
En effet, beaucoup de consommateurs pensent encore que tous les camemberts viennent de Normandie, mais c’est faux. Depuis 1926, le terme « camembert » a vu le jour dans le domaine public. Ainsi, lorsque vous ne voyez aucune précision sur l’étiquette, il s’agit souvent d’un fromage produit à partir de lait pasteurisé.
Il a fait l’objet d’une fabrication rapide, avec un goût uniformisé et une texture qui frôle parfois le caoutchouc. Ces camemberts industriels peuvent venir de n’importe quel endroit du monde, sans lien direct avec le terroir normand.
Le prix donne aussi de précieux indices. Un camembert vendu à moins de 2,50 euros n’est pas un véritable AOP. Les amateurs savent que la mention « camembert de Normandie » avec le label d’appellation d’origine protégée garantit un respect strict des règles.
Les camemberts authentiques fabriqués dans ces départements
60 Millions de consommateurs a révélé : « Obéissant à un strict cahier des charges, ce fromage est toujours élaboré avec du lait cru (c’est-à-dire non chauffé à plus de 40 °C), produit par des vaches de race normande essentiellement, et qui pâturent au moins six mois dans l’année ».
Ces camemberts authentiques sont fabriqués, affinés et conditionnés uniquement dans cinq départements normands : le Calvados, l’Eure, la Manche, l’Orne et la Seine-Maritime. Leur prix moyen oscille entre 3 et 4,50 euros pour un poids minimum de 250 g.
C’est bien plus que les versions basiques vendues parfois à 1 euro. L’affinage constitue une autre différence majeure entre un camembert de qualité et les camemberts bas de gamme pointés du doigt par 60 Millions de consommateurs.
Le véritable camembert de Normandie AOP nécessite un affinage d’au moins 21 jours, parfois prolongé à 30 jours pour intensifier les arômes. En revanche, les camemberts ordinaires n’ont pas de durée minimale d’affinage.
C’est pour cette raison qu’ils manquent souvent de goût. L’association a également précisé : « À l’achat, la croûte doit être blanche, voire mouchetée de taches brun-rouge… sans être trop épaisse, ce qui serait le signe d’un excès de fleur et, de fait, d’une perte de goût ».
Ces défauts à reconnaître
Avant d’ajouter aussi : « Dans l’idéal, il faut pouvoir distinguer sous l’emballage les stries du fromage ». L’odeur et la texture donnent aussi des indices précieux. Une odeur trop forte, avec des relents d’ammoniac, trahit un camembert trop mûr.
Il sera donc peu agréable à déguster. Côté texture, le centre doit rester souple, ni trop dur ni trop coulant. Des bords trop rigides restent souvent synonymes d’un fromage industriel manquant d’affinage.
Les camemberts pointés comme les pires par 60 Millions de consommateurs cumulent plusieurs défauts. Ils ont un prix très bas, une fabrication sans terroir, une croûte épaisse, une odeur désagréable et une texture peu engageante.
Le contraste reste flagrant avec les véritables camemberts AOP. Ces derniers sont moulés à la louche, manuellement ou mécaniquement. Ils se trouvent toujours dans la traditionnelle boîte en bois de peuplier.