Il y a un comportement considéré comme insupportable qui serait le signe d'une grande intelligence. Voici celui dont il s'agit !
Il existe des attitudes qui ont tendance à agacer l’entourage et qui paraissent relever de simples manies. Pourtant, selon certains spécialistes, ce type de comportement pourrait être lié à une intelligence plus élevée que la moyenne.
Un comportement qui indique une grande intelligence
La psychologue Isabelle Castillola explique que ces petites excentricités ne sont pas uniquement des traits de personnalité gênants. Dans des propos relayés par le Journal des Femmes, elle indique que « ces petites excentricités ne sont pas juste des caprices de personnalité… ».
Avant d’ajouter : « Elles pourraient bien être des indices d’un cerveau qui carbure à plein régime« . Dans l’imaginaire collectif, le quotient intellectuel reste l’outil de référence pour mesurer les capacités cognitives.
Un QI situé entre 90 et 110 reste considéré comme normal. Au-delà de 110, les capacités dépassent déjà la moyenne. À partir de 130, la personne entre dans la catégorie des surdoués. Ces chiffres, souvent associés à des tests comme le WAIS, donnent une indication mais ne disent pas tout.
Isabelle Castillola souligne que les tests classiques n’expliquent jamais à eux seuls la richesse intellectuelle d’une personne. Selon elle, « les chiffres ne racontent jamais toute l’histoire« .
Des attitudes répétées, un certain type de comportement ou une façon particulière de réfléchir peuvent aussi révéler une intelligence supérieure. L’analyse ne se limite donc pas à quelques points sur un papier.
Une attitude qui n’a rien d’un défaut
Parmi ces comportements révélateurs, il y a « l’esprit d’escalier ». Il s’agit de cette situation où les pensées fusent après coup, souvent une fois la conversation terminée ou l’ascenseur descendu. Ce décalage temporel donne l’impression que les bonnes idées arrivent trop tard.
Pourtant, il ne s’agit pas d’un défaut. C’est en réalité un mécanisme cognitif qui révèle une grande richesse intérieure. Pour les personnes dotées d’un QI plus élevé que la moyenne, ce comportement montre une curiosité insatiable.
L’esprit ne cesse de multiplier les pistes de réflexion, qu’il s’agisse de sciences, d’art, de détails du quotidien ou même de questions triviales comme le comportement d’un chat qui marche sur un clavier. Cette diversité d’intérêts nourrit une soif constante de compréhension.
En psychologie cognitive, l’esprit d’escalier montre la pensée divergente. Ce mode de fonctionnement permet d’explorer simultanément plusieurs hypothèses au lieu de s’en tenir à une seule solution.
Si ce comportement peut paraître déroutant pour l’entourage, il correspond en réalité à une capacité de connexion rapide et multiple entre les idées. Un proche peut se sentir désorienté par une avalanche de questions ou par une réflexion qui semble s’éparpiller.
Un véritable défi au quotidien
Pourtant, ce foisonnement mental témoigne d’un haut potentiel intellectuel. Le cerveau établit des liens originaux et ouvre des chemins inexplorés. Ce comportement ne représente pas une faiblesse. Il sagit d’une ressource précieuse, souvent associée à la créativité et à l’innovation.
Beaucoup peuvent percevoir ce comportement comme fatigant pour celles et ceux qui y font face au quotidien. Avoir en face de soi une personne qui rebondit sur chaque idée, relance la discussion sans cesse ou formule les meilleures réponses trop tard peut sembler frustrant.
En revanche, sachez que cette manière de réfléchir reflète un esprit vif, passionné et en mouvement constant. Le défi consiste alors à transformer ce comportement en atout. En l’acceptant, la personne concernée peut développer sa créativité.
Elle peut aussi renforcer ses compétences d’analyse et améliorer sa communication avec autrui. L’entourage, de son côté, gagne à reconnaître que ce qui semble être un défaut peut en réalité signaler une grande richesse intellectuelle.