Ce premier télescope spatial est clairement sur le point de bouleverser la recherche astronomique et voici comment !
Le télescope spatial Mauve s’apprête à marquer un tournant majeur dans l’histoire de l’exploration scientifique. Construit en un temps record de trois ans, ce projet inédit symbolise une nouvelle ère. Celle d’un espace plus accessible, porté par l’innovation privée.
Ce télescope spatial va tout bouleverser
Premier télescope spatial conçu par une entreprise non gouvernementale, il est sur le point d’être lancé par Blue Skies Space, une société britannique qui mise sur la recherche abordable et ouverte.
Ce télescope spatial sera mis en orbite à environ 500 kilomètres d’altitude grâce à une fusée Falcon 9. Sa mission durera trois ans et vise à enrichir notre compréhension des étoiles. Et, indirectement, des planètes qui les entourent.
Mauve ne cherche pas à rivaliser avec les géants que sont Hubble ou James-Webb. Ses dimensions réduites de 18,6 kilos seulement, avec un miroir primaire de 13 centimètres, montrent alors une philosophie assez différente.
En effet, sachez que l’objectif n’est pas la démesure, mais l’efficacité et la précision ciblée. Le télescope spatial Mauve a une mission très spécifique : mesurer les émissions en ultraviolet provenant d’étoiles proches.
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, ce n’est pas la recherche directe d’exoplanètes qui constitue son objectif principal, mais plutôt l’étude du comportement des soleils qui pourraient en abriter.
Une mission bien précise
Ces observations permettront de déterminer quelles étoiles sont suffisamment calmes pour offrir des conditions favorables à la vie sur leurs planètes. Les scientifiques rappellent que notre propre Soleil émet des radiations ultraviolettes relativement stables.
Si ces émissions se montraient plus fortes, notre atmosphère ne pourrait pas les filtrer. Sachez que la la vie sur Terre se montrerait alors impossible. Le télescope spatial Mauve a donc pour mission de repérer les étoiles.
Comme le Soleil, ces dernières conservent un équilibre entre activité et stabilité. Les astres trop violents risquent d’irradiquer leurs planètes voisines. Cela les rend alors totalement inhabitables.
Ce projet se distingue aussi par sa spécialisation dans l’observation de l’ultraviolet. Il s’agit d’un domaine peu exploré depuis plusieurs décennies. Le télescope spatial Hubble dispose de capacités dans ce domaine.
En revanche, il n’a pas vu le jour spécifiquement pour cela. De plus, son âge avancé limite désormais ses performances. Quant au télescope spatial James-Webb, il se concentre principalement sur l’infrarouge et la lumière visible.
Un outil de référence
Vous l’aurez compris, il laisse donc l’ultraviolet à l’écart. Le dernier grand télescope spatial dédié à l’ultraviolet remonte à 1978 avec l’International Ultraviolet Explorer (IUE). Il s’agit d’un projet commun entre la NASA, l’ESA et l’agence spatiale britannique.
Ce programme historique a permis d’observer près de 10 000 objets célestes : planètes, étoiles, galaxies et quasars. Il a également pu capter des événements brefs et spectaculaires, comme des supernovae ou le passage de comètes.
Ce nouveau télescope spatial se démarque aussi par son modèle d’exploitation original. Blue Skies Space a choisi un système d’abonnement annuel pour permettre aux scientifiques du monde entier d’accéder aux données recueillies.
Ce format inédit offre un accès plus démocratique à la recherche spatiale, longtemps réservée à quelques grandes agences. Grâce à cette approche, Mauve pourrait devenir un outil de référence pour les universités, les laboratoires indépendants ou encore les jeunes chercheurs disposant de budgets restreints.
Le télescope spatial Mauve montre alors la montée en puissance du secteur spatial privé. En privilégiant la simplicité, la légèreté et le coût réduit, Blue Skies Space montre qu’il est possible de produire de la science de haut niveau sans dépenser des milliards.