WhatsApp est une application de messagerie instantanée qui permet de communiquer facilement, partout dans le monde, via une simple connexion internet. Selon une psychologue, la désactivation des accusés de réception en dit long.
L’app WhatsApp regorge de fonctionnalités
WhatsApp offre d’abord la possibilité d’envoyer des messages textes, des notes vocales et des fichiers variés comme des photos. Des vidéos ou des documents.
Les appels vocaux et vidéos, individuels ou en groupe, sont gratuits et réputés pour leur qualité. Ce qui en fait un outil très utilisé dans la sphère personnelle comme professionnelle.
Les discussions se disent protégées par un chiffrement de bout en bout, garantissant que seuls les interlocuteurs peuvent lire ou écouter les échanges. WhatsApp propose également des groupes pouvant réunir plusieurs centaines de membres.
Avec des options d’administration avancées pour contrôler qui peut publier ou modifier les informations du groupe. Les statuts permettent de partager, pendant vingt-quatre heures, des images, vidéos ou textes visibles par ses contacts.
L’app inclut aussi les « communautés », un espace regroupant plusieurs groupes sous une même thématique. Enfin, WhatsApp Web et Desktop offrent la possibilité d’utiliser l’appli directement sur ordinateur, synchronisée de manière fluide avec le téléphone.
Sur WhatsApp, la double coche bleue continue de faire débat. Beaucoup choisissent de masquer les accusés de réception. Un geste souvent interprété — parfois à tort — comme de la distance ou un manque d’intérêt.
Ce que pense une psychologue de la désactivation des accusés de réception
En réalité, ce simple réglage influence le rythme des conversations et la manière dont chacun perçoit l’attention de l’autre. Désactiver les confirmations de lecture n’a rien d’anodin.
Cela dit quelque chose de notre rapport aux autres et à la pression constante des notifications. Pour la psychologue clinicienne Silvia Congost, ce choix traduit le besoin de garder la main sur son énergie sociale et d’éviter les réponses impulsives.
Cacher la coche bleue agit comme un petit tampon émotionnel. On lit, on prend le temps d’intégrer, puis on répond quand on se sent prêt — sans devoir justifier un délai.
La psychologue Rebecca Ray ajoute que la coche bleue crée une attente immédiate de réponse. Parfois difficile à gérer dans les périodes de surcharge émotionnelle.
Couper l’option devient alors une manière de poser des limites, une façon saine de décider quand et comment répondre plutôt que de se sentir forcé. Ce n’est donc pas un signe de désintérêt.
Mais une stratégie pour rester présent dans l’échange sans se perdre dans l’hyperconnexion. En privé, la règle est simple : si vous désactivez les accusés de lecture, vous perdez aussi la possibilité de voir ceux de vos interlocuteurs.
Ce changement sur WhatsApp n’est pas anodin
En revanche, dans les conversations de groupe, les confirmations restent actives. Même logique pour les Statuts : en coupant l’option, vous ne voyez plus qui les consulte… et votre nom n’apparaît plus chez les autres.
Le changement ne s’applique qu’aux nouveaux messages et statuts. Le statut En ligne ou la Dernière connexion, eux, relèvent d’autres paramètres et ne bougent pas.
Les notes vocales restent un cas un peu spécial : un indicateur apparaît généralement quand vous écoutez un message audio, même si la confirmation de lecture est désactivée. Mais cela peut varier selon les appareils et les versions de l’application.
Autre détail important : impossible de couper la coche bleue pour une seule personne, c’est tout ou rien. La clé, c’est la transparence et dire simplement que ce réglage vise à protéger votre attention ou à vous donner le temps de répondre évite des malentendus.
Dans les discussions plus délicates, prévenir que vous avez bien lu et que vous répondrez plus tard apaise souvent la relation. Cela montre que la limite technique n’efface pas votre présence — elle l’encadre.
