Si vous souhaitez manger chez Picard à petit prix, sachez qu'une nutritionniste a dévoilé le menu 100 % surgelé à privilégier !
Les prix de l’alimentation continuent de grimper et de nombreux consommateurs cherchent des solutions pour alléger leurs dépenses sans sacrifier leur santé. Picard a d’ailleurs réussi à s’imposer comme une enseigne très appréciée des Français.
Une nutritionniste dévoile un menu Picard 100 % surgelé
Les réseaux sociaux deviennent ainsi une source d’inspiration importante ces dernières années. Et pour cause, plusieurs spécialistes de la nutrition partagent leurs conseils gratuitement. Noémie, nutritionniste diplômée, fait partie de ces professionnels.
Elle publie régulièrement des vidéos dans lesquelles elle élabore des menus à petit prix dans des enseignes très fréquentées. Après un passage remarqué chez Lidl, elle se rend cette fois chez Picard pour relever un nouveau défi.
Sur sa chaîne YouTube, elle annonce clairement ses objectifs : « 5 euros pour manger pendant 24 heures, je teste un menu 100 % surgelé ». L’idée reste de vérifier si un consommateur peut composer des repas équilibrés tout en respectant la contrainte budgétaire.
Le résultat dépend autant des choix possibles chez Picard que de l’analyse nutritionnelle réalisée par la spécialiste. La nutritionniste commence par le petit-déjeuner. Elle explique la règle du jeu : « On a 5 euros pour préparer 4 repas : matin, midi, collation et soir ».
Elle se dirige alors vers les produits Picard et sélectionne une baguette de pain blanc ainsi que cent grammes d’ananas. Le total atteint 1,16 euro. Ce choix respecte donc le budget. Noémie nuance tout de même ce premier repas.
« On peut se permettre 50 grammes d’ananas pour 33 centimes »
La principale intéressée reconnaît qu’elle aurait préféré une version plus complète. Elle précise qu’un pain complet apporterait de meilleurs nutriments et qu’un ajout de « bonnes graisses » comme l’avocat surgelé renforcerait l’équilibre du repas.
Cette remarque montre que même chez Picard, quelques ajustements peuvent améliorer une formule très simple. Le déjeuner se révèle encore plus délicat. La nutritionniste choisit six crêpes jambon emmental pour 1,47 euro.
Elle admet immédiatement ses réserves : « Si on n’avait pas cette contrainte budgétaire, on pourrait prévoir une ou deux portions de légumes en plus ». L’experte évoque aussi un éventuel apport de protéines supplémentaires comme du poulet brut.
Elle souligne surtout que la composition des crêpes disponibles chez Picard ne la convainc pas totalement. Le repas reste économique, mais les valeurs nutritives restent limitées. Ce moment de la journée montre donc les compromis imposés par le défi.
La collation respecte le même principe. Noémie avoue que ce moment reste « très light » pour rester dans le budget. Elle déclare : « On peut se permettre 50 grammes d’ananas pour 33 centimes, c’est pas énorme ».
« C’est clairement le meilleur repas que j’ai mangé »
Elle regrette la trop petite portion et ajoute qu’il serait souhaitable de « prendre une petite tranche de pain complet supplémentaire ». Cela montre une nouvelle fois que les choix les plus accessibles chez Picard ne permettent pas toujours d’atteindre un apport suffisant.
Et ce, même si le prix reste attractif. Le dîner devient le repas le plus apprécié. Pour deux euros, la nutritionniste choisit un plat préparé disponible chez Picard : un curry de légumes aux pois chiches.
Ce repas se réchauffe en cinq minutes et permet de survivre à une journée à bas prix. Son verdict est clair et positif : « C’est clairement le meilleur repas que j’ai mangé aujourd’hui ».
Elle conclut ensuite : « C’est correct. C’est pas génial, mais c’est correct pour 2 euros ». Cette analyse montre que Picard propose parfois des options intéressantes en termes de rapport qualité-prix, même dans une démarche économique extrême.
La spécialiste termine sa journée avec une mise en perspective plus large. L’experte rappelle une règle essentielle : « Si on veut réduire son budget courses, il faut éviter que cela se fasse au détriment de sa santé« .
Elle explique ensuite que « Picard n’est probablement pas le meilleur endroit pour faire ses courses » quand la contrainte financière devient trop forte. La nutritionniste met aussi en garde contre « les plats préparés qui coûtent très cher ».