A compter du 1er janvier 2018, les maires pourront fixer librement le tarifs des contraventions pour stationnement non payé. Une mesure qui annonce une flambée des prix.

Conformément à la loi sur les métropoles, les communes auront la faculté de définir leur montant du forfait post-stationnement à partir du 1er janvier 2018.

70 villes auraient déjà fixé le prix des contraventions dans leur municipalité. Si certaines restent dans le moyenne, entre 15 et 35 euros, d’autres sont notamment plus sévères.

Selon Autoplus, Paris et Dijon envisageraient une amende de 50 euros. À Lyon, elle pourrait se situer entre 35 et 60 euros, soient une augmentation de 250%.

Une mesure visant à inciter les 70% d’automobilistes français indélicats à enfin changer leurs habitudes, sous peine d’une amende salée.

Des municipalités ne vont toutefois pas suivre l’augmentation, comme à Castres où l’amende est fixée à 10 euros, Nancy entre 10 et 15 euros et Nice, 16 euros. Lille et Marseille se maintiendront à 17 euros, l’actuel montant forfaitaire.

Certaines villes ont toutefois prévu une certaine clémence, c’est-à-dire une révision à la baisse, en cas de paiement rapide. Par exemple, à Paris, dans le 1er et le 11 e arrondissement, un règlement dans les trois jours fera bénéficier d’une réduction de 15 euros.

Un moyen d’inciter les conducteurs à s’acquitter de leur prune, d’autant plus que le taux de recouvrement des PV en France dépasse à peine 50 %.

À noter que passé le délai de 90 jours pour régler la contravention, les automobilistes se verront infliger une amende pénale, avec une majoration de 50 euros sur le montant initial du PV.

Une réforme qui risque de double la recette annuelle du stationnement en voirie, qui s’élève déjà à 500 millions d’euros par an. Des perceptions qui vont être affectées aux transports en commun.

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