Le rift géologique qui descend le long de la côte Est du continent s’élargit à un rythme plus rapide que prévu. Géologiquement parlant, la division du continent Africain est donc entrain de s’accélérer.

Un phénomène géologique d’une grande envergure

Les scientifiques savent depuis plusieurs années que la plaque tectonique nubienne se sépare de la plaque somalienne. Une séparation qui a lieu au niveau de la vallée du grand Rift.

Le phénomène géologique s’étend de la mer Rouge au Zambèze, sur plus de 6 000 km et 40 à 60 km de largeur.

Selon le géologue David Adede dans une interview avec la NTV, la grande faille divise l’Afrique en deux plaques. La plaque somalienne s’éloigne de l’autre plaque nubienne d’à peu près 2,5 cm.

En attendant selon les scientifiques la raison du rift géologique qui s’étend le long de la côte orientale du continent est le superplume. Il s’agit d’une explosion de chaleur depuis le noyau de la Terre jusqu’à la croute. Cette explosion créée de grandes fissures géantes de la plaque tectonique à la surface.

Une possible modification de la carte géographique

Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis le 16 mars sur le Kenya, sont d’une violence rare. Elles ont également causé d’importants affaissements de routes dans le pays.

Selon une déclaration des autorités routières nationales du Kenya au Daily Nation, il y a eu beaucoup de dommage. À titre d’exemple la route très fréquentée de Mai Mahiu-Narok a été la plus endommagée.

Une impressionnante faille de 15 m de profondeur et 20 m de large s’est créée avalant toute l’eau boueuse. Autour de cette route, les plaines fertiles et les terres arables ont brutalement vu apparaître des fissures. Cette division du continent Africain pourrait conduire à la création d’un nouvel océan dans plusieurs millions d’années dans le futur.

Cependant ce processus devrait encore prendre quelques dizaines de millions d’années. Mais la crainte que le phénomène ne s’accélère, est très vive. D’ailleurs, des études géologiques approfondies par des chercheurs doivent être menées sur place. Ces études permettraient de vérifier et de cartographier les failles qui posent de sérieux problèmes de sécurité.