
Cette nouvelle arnaque aux horodateurs fait de plus en plus de victimes. Méfiez-vous des QR codes sur les horodateurs sur les parkings.
Les arnaques liées à la vente de voitures en France sont de plus en plus fréquentes, alimentées par la croissance des plateformes de vente en ligne. D’ailleurs, cette fraude sur les places de parking fait de plus en plus de victimes.
Arnaque : les automobilistes en ligne de mire
Qu’il s’agisse de véhicules ne correspondant pas à l’annonce, de faux certificats de non-gage, ou encore de fraude à la vente, les arnaques sont diverses. Et elles peuvent coûter très cher aux victimes.
Face à ce fléau, il paraît essentiel de savoir détecter les pièges et de prendre les bonnes précautions pour éviter de se faire arnaquer. L’arnaque la plus répandue consiste à acheter un véhicule qui ne correspond pas à l’annonce.
Cela peut inclure des problèmes mécaniques non mentionnés, des kilomètres falsifiés. Ou bien encore des véhicules accidentés dissimulés sous un vernis de présentation.
Les arnaqueurs mettent souvent en ligne des annonces avec des photos attirantes et des prix bien en dessous du marché. Cela attire ainsi des acheteurs potentiels.
Une autre méthode courante est la fraude au paiement. L’escroc, après avoir pris contact avec la victime, demande un paiement par virement bancaire, voire par des méthodes moins traçables, comme des cartes prépayées ou des cryptomonnaies.
Une fois l’argent transféré, le vendeur disparaît, ce qui laisse l’acheteur sans voiture et sans recours. Il existe également des arnaques plus subtiles, telles que la vente de véhicules avec des documents falsifiés.
De nombreuses fraudes
Par exemple, l’acheteur reçoit un certificat de non-gage falsifié. Un document nécessaire pour prouver qu’un véhicule ne se veut pas gagé (c’est-à-dire qu’il n’a pas de dettes associées).
Si le véhicule est gagé, l’acheteur pourrait se retrouver avec une voiture qu’il ne peut pas revendre, ni utiliser, sans régler d’importantes dettes. Enfin, les arnaques liées aux véhicules coup de cœur ou urgent sont fréquentes.
Les arnaqueurs créent un sentiment d’urgence chez les acheteurs. Ils se voient ainsi pressés de payer rapidement sous prétexte que d’autres personnes sont intéressées.
Ce type de pression psychologique se voit destiné à faire prendre des décisions hâtives, souvent mal réfléchies. Mais alors, comment se protéger des arnaques ?
Vérifier l’authenticité du vendeur et lors de l’achat d’un véhicule, vérifiez l’identité du vendeur. Dans le cas d’une transaction entre particuliers, demandez à voir sa carte d’identité. Et assurez-vous que les informations correspondent aux documents du véhicule.
Si possible, faites inspecter le véhicule par un professionnel avant tout achat. Un mécanicien pourra détecter les vices cachés et vérifier si le kilométrage a été trafiqué.
Vérifiez que le véhicule ne présente pas de dettes ou d’historique de vol en consultant un certificat de non-gage en ligne. Ce document doit être à jour et en la possession du vendeur.
Arnaque : ces QR codes présents sur les parkings font beaucoup de victimes
Les automobilistes sont appelés à redoubler de vigilance face à une arnaque au stationnement qui refait surface dans plusieurs villes. Notamment dans le sud de la France.
Baptisée quishing, cette escroquerie consiste à coller de faux QR codes sur les horodateurs afin de rediriger les usagers vers de fausses plateformes de paiement. Repérée à Monaco dès octobre 2024, la fraude s’est ensuite propagée à Nice en mars 2025.
Puis à Marseille, où des agents de la Société d’Assistance et de Gestion du Stationnement ont découvert de nouveaux cas le 14 avril dernier, selon RMC Conso. Le principe est simple, le QR code affiché semble légitime.
Il se voit souvent accompagné du logo officiel du gestionnaire de stationnement, comme Q-Park. Une fois scanné, il renvoie l’utilisateur vers un faux site de paiement.
Résultat, l’argent se voit ainsi détourné au profit des escrocs, et la place de stationnement ne se voit, en réalité, pas réglée. Ce système frauduleux détourne une solution pourtant pratique, autorisée depuis plusieurs années.
Il s’agit du paiement dématérialisé du stationnement via smartphone. À Nice, certains pirates sont même allés jusqu’à imiter parfaitement l’interface de PayByPhone, reprenant son logo et sa charte graphique pour tromper les utilisateurs.
Face à cette menace, Q-Park a demandé à ses équipes de retirer les QR codes suspects et de renforcer la surveillance. Pour éviter toute déconvenue, les automobilistes se voient invités à n’utiliser que les applications officielles comme PayByPhone, Flowbird ou Timo.