L'astuce imparable pour ne pas payer son amende si un radar vous a flashé

Si un radar vous a récemment flashé au volant de votre voiture, mais que vous ne voulez pas payer l'amende, il existe une méthode.

De plus en plus de radars se veulent installés sur les routes. Placés pour assurer la sécurité des automobilistes sur les routes, ces derniers sont, pour certaines automobilistes, une source de stress et surtout d’amende… Mais, une technique existe pour ne pas s’en acquitter.

Des radars omniprésents en France

Depuis plusieurs années maintenant, les radars ont le vent en poupe. Leur prolifération le long des routes accroît les chances pour les conducteurs d’être flashés pour excès de vitesse.

Par conséquent, il peut se voir tentant, pour les conducteurs, d’utiliser un détecteur de radars. Ou encore d’installer un dispositif anti-radar.

Cependant, la plupart d’entre eux sont illégaux. En effet, selon le Code de la route, la vente, la possession, l’installation et l’utilisation d’appareils permettant de détecter les radars sont des infractions passibles d’amendes et de sanctions.

Le fait de détenir un détecteur de radar illégal, ou tout autre dispositif illégal, constitue une infraction. Cette dernière peut ainsi entraîner une contravention de cinquième classe.

Seul l’avertisseur de radar équipé d’un assistant d’aide à la conduite via une application se dit autorisé. Tous les autres dispositifs de détection de ces derniers se veulent donc interdits et illégaux.

Le détecteur de radar illégal fonctionne avec une antenne qui intercepte les ondes électromagnétiques des radars mobiles et fixes. Ainsi que le laser des jumelles de la police.

Un avertissement lumineux ou sonore se veut alors émis pour alerter le conducteur de la présence des radars. En revanche, le brouilleur de radar est un dispositif placé à l’avant du véhicule qui perturbe les ondes des radars et il empêche leur bon fonctionnement.

Des brouilleurs de plus en plus utilisés par les Français

En France, l’utilisation d’un brouilleur de radar expose donc le conducteur à de lourdes amendes. Alors, face à la hausse des ventes de ces dispositifs, la police s’est équipée d’un détecteur de détecteurs de radars.

Ce dispositif qui n’émet aucune onde électromagnétique, se veut conçu pour être indétectable. Cependant, il nécessite une certaine sensibilité pour capter les ondes des radars, ce qui le rend repérable.

Les forces de l’ordre font ainsi appel à leur équipe de cybercriminalité pour identifier les acheteurs de ces dispositifs. Via des sites Internet spécialisés.

Elles peuvent donc réquisitionner les bases de données via les plateformes de paiement.  En France, l’utilisation d’un détecteur de radar se veut interdite depuis la loi du 4 janvier 2012.

Conformément à l’article R.413-15, posséder un dispositif permettant de détecter la présence ou de perturber le fonctionnement des radars se considère comme une infraction passible d’une contravention de cinquième classe. Tout conducteur est passible d’une amende de classe 5.

Ne pas payer son amende après s’être fait flasher par un radar

Recevoir une amende pour excès de vitesse n’est jamais agréable, surtout lorsque c’est un radar qui est à l’origine de ce constat. Cependant, depuis janvier dernier, une méthode pour éviter de payer ces amendes a été mise en lumière grâce à un avocat.

Cette méthode se veut particulièrement utile si vous êtes convaincu d’avoir respecté les limitations de vitesse. Car bien que les radars se considèrent comme des outils technologiques sophistiqués, ils peuvent également présenter des dysfonctionnements techniques.

Au mois de janvier 2024, le tribunal d’Auch a décidé de relaxer un conducteur pris en excès de vitesse de plus de 50 km/h près d’une petite commune gersoise. Confronté à une infraction, le conducteur semblait être dans une situation difficile.

Cependant, l’intervention de Me Rémy Josseaume, spécialiste du droit routier, a changé la donne. Sans son intervention, le conducteur aurait probablement fait l’objet d’une condamnation et aurait donc dû payer une amende.

La stratégie de défense de l’avocat se voulait ainsi de remettre en question la légalité du contrôle effectué par le radar incriminé. Pour prouver la conformité et le bon fonctionnement de ce dernier, il est possible en France, lorsque l’automobiliste conteste une infraction routière, de demander le carnet métrologique du radar.

Ce document atteste de la fiabilité et de l’efficacité de l’objet en question. Malheureusement, tous les automobilistes ne peuvent pas accéder à ce document, car il se veut accessible uniquement lors d’un procès.