À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle 2017, deux hommes soupçonnés de vouloir commettre un attentat « imminent » ont été arrêtés ce mardi 18 avril à Marseille.

attentat marseille 18 avril 2017

Que sait-on de l’attentat déjoué à Marseille ?

Deux hommes radicalisés soupçonnés de préparer un attentat ont été arrêtés à dans le IIIème arrondissement de la Cité phocéenne. Les enquêteurs les suivaient depuis plus d’une semaine. Ils seraient âgés de 23 et 29 ans.

Les deux hommes soupçonnés de préparer une attaque terroriste à Marseille se nomment Clément Baur et de Mahiedine Merabet. De nationalités françaises, ils étaient recherchés pour « association de malfaiteurs terroristes ».

Pendant les perquisitions, des armes de poing, des armes longues et du matériel rentrant dans la composition d’explosifs ont été retrouvés.

Qui était visé ?

La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) aurait récupéré un montage où l’on pouvait voir François Fillon avec un fusil-mitrailleur et un drapeau de l’Etat islamique accompagnés de munitions formant les mots « La loi du talion ».

Les officiers de sécurité du candidat Les Républicains avaient été avertis dès le 14 avril 2017, date où se tenait un meeting Fillon à… Marseille. Des tireurs d’élite et des membres du Raid étaient présents pour sécuriser la réunion publique. À part François Fillon, d’autres candidats à la présidentielle ont aussi été prévenus.

Des photos des suspects ont été distribuées aux services de sécurité de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron.

L’arrestation des terroristes racontée par les riverains choqués

Des habitants du quartier racontent la scène de l’arrestation ainsi que l’évacuation de l’immeuble où résidaient les deux individus.

Les riverains de ce quartier populaire ont été évacués ce mardi matin. Certains pensaient surtout à une bombe comme l’explique les voisins de l’un des deux terroristes arrêtés :

J’ai entendu la police parler d’un risque de bombe. Des policiers cagoulés ont frappé et nous ont dit de descendre immédiatement. Ils ont dit que c’était une opération de police, que ça allait durer un moment.
Ça fait peur, on est dégoûtés, franchement c’est grave. Il n’y a jamais eu de problème comme ça… C’est un immeuble très sécurisé, caméras de surveillance, gardien, badges d’accès