CAF: vos allocations bloquées si vous ne faites pas ces changements

La CAF va durcir ses règles à partir du mois de mai. Si vous ne respectez pas ces consignes, vous risquez de voir vos allocations bloquées.

Les nombreuses prestations sociales de la CAF seront toujours disponibles en 2024. Si leurs montants progressent, une règle stricte est à respecter pour ne pas les perdre.

La CAF réévalue ses prestations sociales

L’annonce d’une hausse des aides de la CAF est une lueur d’espoir pour de nombreux Français en ces temps d’inflation croissante. Cela rend difficile la gestion des dépenses quotidiennes.

Cette augmentation concerne donc diverses allocations qui n’avaient pas été ajustées en 2023. Telles que les allocations familiales, le RSA, l’AAH et l’AEEH, ainsi que la prime d’activité et la prime de déménagement.

L’objectif de l’Etat est donc d’apporter un soutien financier supplémentaire de la CAF aux foyers à revenus modestes. Pour les aider à faire face à leurs dépenses courantes.

Cette augmentation est entrée en vigueur en avril dernier. Avec également une révision des critères d’éligibilité pour certaines allocations, permettant à certains de bénéficier plus tôt de cette augmentation.

Cette hausse, qui représente une augmentation de 5,3 % depuis le début de l’année et de 4,6 % depuis avril, profitera donc en premier lieu aux bénéficiaires du RSA. De la prime d’activité et des allocations familiales.

Cette revalorisation des allocations englobe aussi la prime à la naissance et le complément familial. Il s’agit d’un véritable soulagement pour de nombreuses familles.

Gabriel Attal veut sévir face aux abus

Le gouvernement envisage de durcir les critères d’attribution des allocations et des minima sociaux. C’est ce qu’a préconisé le chef des sénateurs républicains, Bruno Retailleau, concernant le minimum vieillesse.

Gabriel Attal, de son côté, a annoncé cette intention le mercredi 8 mars sur BFMTV/RMC. Le ministre des Comptes publics souhaite instaurer une condition de résidence minimale de neuf mois par an en France pour pouvoir bénéficier des allocations.

« Il est question d’augmenter la durée de résidence sur le territoire français pour l’ensemble des minima sociaux et des allocations sociales », a déclaré le ministre. Ce dernier souhaite donc faire durcir les règles.

« Actuellement, pour bénéficier du minimum vieillesse ou des allocations familiales, il faut résider en France pendant six mois, pour les APL, huit mois, et pour le RSA, neuf mois », a-t-il expliqué avant de proposer une harmonisation à neuf mois pour toutes les allocations.

Gabriel Attal s’est d’ailleurs engagé à soutenir un amendement du sénateur Les Républicains Bruno Retailleau. Elle vise donc à porter de six à neuf mois la durée de résidence annuelle en France pour être éligible au minimum vieillesse, dans le cadre du projet de réforme des retraites du gouvernement.

Dans les semaines à venir, le ministre des Comptes publics présentera donc un plan de lutte contre les fraudes. Dans lequel il a déjà annoncé l’interdiction, à partir du 1ᵉʳ juillet 2023, du versement des allocations (hors retraites) sur des comptes bancaires non-européens.

Une règle à respecter pour continuer de percevoir la CAF

Le suivi régulier des ressources présente divers avantages pour les bénéficiaires des allocations de la CAF. Il simplifie les procédures administratives, réduit les risques d’erreurs de paiement et accélère l’octroi des droits.

Si votre foyer bénéficie des allocations de la CAF, une mesure cruciale entre en vigueur le 8 mai. Il vous faudra donc accomplir une démarche importante pour continuer à bénéficier de ces allocations, sans quoi, leur versement pourrait être interrompu temporairement.

Cette vérification permet donc à la CAF de s’assurer que votre foyer a toujours besoin de cette aide. Elle est cruciale pour maintenir votre éligibilité à ces aides.

Ce système, appelé suivi régulier des ressources des allocations, consiste en un mécanisme de vérification automatique des revenus des bénéficiaires. Il utilise les informations fournies par les employeurs, les administrations fiscales et sociales, ainsi que les banques.

Grâce à cela, la CAF peut ajuster le montant des allocations en fonction des changements de situation des bénéficiaires. Cette mesure vise à garantir une distribution équitable et juste des fonds publics, tout en prévenant les abus.