Air France a pris une décision radicale. La compagnie aérienne a décidé de proscrire les casques Bluetooth sur toutes ses lignes.

Désormais, les casques Bluetooth devront être sagement éteints et rangés pendant toute la durée des vols Air France. La nouvelle mesure concerne également les passagers voyageant sur HOP!, KLM ou Transavia. Pour expliquer cette interdiction, la compagnie a argué des questions de sécurité.

En effet, l’utilisation des appareils disposant d’une batterie dans les avions comme les tablettes ou les ordinateurs sont régulièrement pointés du doigt. On note d’ailleurs que la position d’Air France coïncide avec un incident récent survenu le 19 février sur un vol reliant Pékin et Melbourne. Une jeune Australienne avait eu le visage gravement brûlé, suite à l’explosion de ses écouteurs alimentés par une batterie. Il semblerait toutefois que dans ce cas précis, ce soit plus précisément la technologie Bluetooth qui est visée et « proscrite en générale, quelle que soit la marque utilisée ».

Des appareils toutefois acceptés en « mode avion »

Il reste toutefois possible d’utiliser les appareils électroniques à bord, mais uniquement en mode avion pour éviter les interférences.
Si on possède un smartphone sans port jack comme les derniers iPhone 7 (version Plus et les prochains de la marque) ou encore le Lenovo Moto Z, cela reste problématique. Il vous sera impossible d’écouter de la musique à partir de votre smartphone en bluetooth sur les vols de la compagnie française. Il ne vous restera plus qu’à revenir au bon vieux filaire, en le branchant en USB-C, ou par un adaptateur USB-C / jack.

Cela pose également un problème pour les fabricants de casque avec réduction de bruit comme Bose, P00arrot, Philips, Sony ou Seinheiser par exemple. Le but de ces casques est une réduction de bruit en plein vol, afin d’atténuer les perturbations sonores qui peuvent être éreintantes lors de vols long-courriers. Ils perdraient toute utilité sur les vols de la compagnie française.

Une interdiction que l’on peut mal comprendre puisque certaines compagnies proposent par exemple du Wi-Fi à 11.000 mètres d’altitude…