Ces deux pâtes à pizza que vous ne devez jamais acheter selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs a dévoilé les deux pâtes à pizza que vous ne devez surtout pas acheter au supermarché !

Le magazine 60 Millions de consommateurs a récemment publié une enquête détaillée sur la composition des pâtes prêtes à l’emploi. Parmi elles, les pâtes à pizza ont retenu l’attention à propos de leurs recettes souvent trop transformées et riches en sel.

60 Millions de consommateurs analyse les pâtes à pizza

Deux références, en particulier, ont réussi à se distinguer négativement auprès de 60 Millions de consommateurs. Elles n’ont même pas réussi à obtenir la moyenne. L’étude rappelle d’abord la recette traditionnelle d’une pâte réussie.

« Dans la préparation de la pâte à tarte ou de la pâte à pizza, on commence généralement par la farine de blé, souvent de type T55 (blanche et raffinée). Ensuite, dans la recette, on ajoute de l’eau et de la matière grasse« , explique 60 Millions de consommateurs.

Pourtant, les produits disponibles dans les rayons des supermarchés s’éloignent souvent de cette simplicité. L’association souligne également un point frappant : l’absence d’huile d’olive.

Pourtant, c’est l’ingrédient traditionnel des pâtes à pizza. En revanche, les industriels la remplacent par des matières grasses moins coûteuses. Le magazine note ainsi que « en raison de son coût élevé, les fabricants la substituent principalement par de l’huile de colza ou de tournesol, y compris dans les versions biologiques (La Vie claire et Auchan bio) ».

L’enquête menée sur 39 références (pâtes feuilletées, brisées et pâtes à pizza) a étudié plusieurs critères. À savoir : composition, type de matières grasses, taux de sel, présence d’additifs et pertinence des allégations affichées.

Des ingrédients inattendus

Le résultat met en évidence des recettes qui n’ont parfois plus grand-chose de traditionnel. Les industriels enrichissent leurs pâtes d’ingrédients inattendus. 60 Millions de consommateurs a fait plus de précisions sur le sujet.

Les experts ont indiqué : « Les fabricants y ajoutent en effet de l’alcool, des poudres à lever (ou levure chimique) pour ‘booster’ le gonflement de la pâte, et de la gomme de guar dans sept références (U, Carrefour, Franprix, Monoprix, Toque du chef, Tablier blanc et Monique Ranou), a priori pour une meilleure tenue ».

Certains produits vont encore plus loin dans l’utilisation de texturants et d’additifs. L’association cite des exemples précis : amidon de blé pour Herta, fibres de chicorée chez Croustipate. Ou encore gluten de blé pour Auchan bio.

Le cas de Picard reste particulièrement pointé du doigt. « Si Picard écope de la plus mauvaise note sur ce critère, c’est à cause de ses douze ingrédients – le ‘record’ de cet essai –, tels que du sucre de canne, des mono- et diglycérides, de l’acide ascorbique et des enzymes », ajoute le magazine.

Les pâtes à pizza se révèlent tout de même moins grasses que les pâtes feuilletées ou brisées. La teneur moyenne en lipides est de 6,4 g pour 100 g de produit, avec un taux d’acides gras saturés inférieur à un gramme.

Les pires marques

Cela représente une bonne nouvelle pour les amateurs de pizza maison. En revanche, il y a un très gros souci : le sel. « Elles pèchent par leur teneur en sel : à raison de 1,7 g/100 g, une demi-pizza apporte quasiment la moitié des apports quotidiens recommandés (5 g) par l’OMS », avertit 60 Millions de consommateurs.

Deux pâtes en particulier se démarquent par leurs mauvais résultats. La pâte à pizza fine de Monoprix et la pâte à pizza fine et ronde de Monique Ranou (commercialisée chez Intermarché) obtiennent la même note : 9,5 sur 20.

Ces références restent critiquées pour leur richesse en sel et en additifs. L’association nuance tout de même son jugement en rappelant que « l’impact sur la santé dépendra surtout de la garniture ».

Face à ces notes décevantes, une marque tire son épingle du jeu. Croustipate obtient la meilleure évaluation avec un score de 15 sur 20. Vendue à 8,65 €/kg, elle se distingue par une liste d’ingrédients plus courte et une teneur en sel plus faible que la plupart de ses concurrentes.