Une amende qui risque de vous coûter cher... Dans les prochains jours, le prix de cette dernière va augmenter dans les transports parisiens.
À partir du 2 juin 2025, les amendes dans les transports parisiens vont être revalorisées dans le cadre d’un vaste plan de lutte contre la fraude. Un durcissement qui vise à réduire les pertes de la RATP.
Amende : les transports en commun redoublent de vigilance
Ce durcissement des amendes dans les transports parisiens vise à réduire les pertes colossales enregistrées chaque année. La RATP évoque plus de 1,7 million d’infractions annuelles.
Ce qui représente des dizaines de millions d’euros. Désormais, un passager contrôlé sans titre de transport valide devra s’acquitter de 70 euros s’il paie immédiatement.
En cas de paiement différé, le montant grimpe à 120 euros, puis à 180 euros s’il dépasse les 90 jours. La non-validation d’un abonnement dans les bus ou les tramways se voit aussi sanctionnée.
Elle coûte 15 euros si elle est réglée sur le champ, mais peut atteindre 65 euros si elle est régularisée plus tard. Les comportements interdits dans les transports, comme fumer ou vapoter, sont eux aussi fortement sanctionnés.
L’amende s’élève à 135 euros en cas de constat immédiat, et atteint 185 euros en cas de paiement différé. Face à ces nouvelles mesures, certains usagers cherchent à contester les verbalisations.
Il se dit possible de le faire en contactant le service client de l’opérateur ayant émis le procès-verbal. Dont les coordonnées figurent sur la notification remise par l’agent verbalisateur.
Un paiement qui peut se faire en ligne
Le paiement des amendes peut, quant à lui, être effectué en ligne via le site officiel de la RATP (pv.ratp.fr). Il permet une régularisation rapide.
À noter qu’un procès-verbal ne vaut pas titre de transport. En effet il ne donne pas droit à la poursuite du trajet sur le réseau et le message des autorités est clair.
La tolérance zéro est désormais la règle. Avec cette hausse des amendes, la RATP et les autres opérateurs espèrent décourager les fraudeurs et garantir un meilleur équilibre entre les passagers respectueux des règles et ceux qui tentent de les contourner.
Jusqu’ici, les abonnés Navigo non-validants bénéficiaient d’une certaine indulgence. 35 euros d’amende dans le métro ou le RER, voire seulement 5 euros dans les bus et trams.
Cette différence disparaît, car tous les contrevenants se verront désormais logés à la même enseigne. Qu’il s’agisse d’un oubli de validation ou d’un trajet sans titre, l’amende sera systématiquement de 70 euros.
Amende : des fraudes récurrentes pendant les JO de Paris
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, la gestion des transports publics a constitué un défi majeur. Notamment en matière de lutte contre la fraude.
Avec plusieurs millions de visiteurs attendus, la Région Île-de-France a dû renforcer ses dispositifs. Pour assurer la fluidité des déplacements tout en garantissant la sécurité des usagers.
La fraude dans les transports est un problème récurrent, mais pendant les JO, elle a pris une dimension particulière. L’afflux massif de passagers, parfois peu familiers avec le système de transports francilien, augmente le risque de fraude.
Qu’elle soit intentionnelle ou due à une méconnaissance des règles. Pour contrer cela, la RATP et Île-de-France Mobilités ont multiplié les contrôles dans le métro, le RER, les bus et les tramways.
Les agents de contrôle, en nombre renforcé, ont intensifié leurs patrouilles. Notamment aux heures de pointe et aux abords des sites olympiques.
Les dispositifs de contrôle automatisés ont aussi fait l’objet d’une optimisation pour détecter les fraudeurs plus rapidement. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation a fait l’objet d’un lancement pour informer les usagers sur l’importance de voyager avec un titre valide.
La politique répressive s’est durcie. Les amendes pour fraude ont fait l’objet d’une augmentation, avec un tarif forfaitaire immédiat passant à 70 euros, pouvant aller jusqu’à 180 euros en cas de retard de paiement.
Ces mesures visaient à dissuader les voyageurs de tenter l’évasion tarifaire dans un contexte où la sécurité et le bon déroulement des Jeux sont prioritaires. Malgré ces efforts, la fraude n’a pas complètement disparu.
Certains voyageurs, en particulier les touristes, ont pu se dire surpris par la complexité des titres de transport ou par la nécessité de valider leurs passes. D’autres ont profité de la densité du réseau et de la foule pour éviter les contrôles.