Cette boisson emblématique de l'été accusée de favoriser le cancer

Il y a une boisson que nous consommons beaucoup l'été et qui est accusée de favoriser le cancer. Faites très attention !

Incontournable lors des barbecues, des apéritifs en terrasse ou des pique-niques au soleil, il y a une boisson qui fait partie intégrante des rituels estivaux. Pourtant, derrière son image festive et conviviale, elle cache des risques bien plus sérieux que vous ne le pensez.

Une boisson très dangereuse pour la santé

Tout au long de l’été, il y a une boisson qui fait vraiment l’unanimité auprès de nombreuses personnes. Il s’agit de l’alcool. En revanche, le professeur Pranoti Mandrekar, chercheur à la faculté de médecine Chan de l’Université du Massachusetts, a lancé l’alerte à son sujet.

Il a tiré la sonnette d’alarme sur les mécanismes biologiques par lesquels l’alcool favorise l’apparition des tumeurs. Dans un article publié par The Conversation, il insiste sur une réalité encore largement sous-estimée.

Il a expliqué : « L’alcool est la troisième cause évitable de cancer aux États-Unis, responsable de 100 000 nouveaux cas et 20 000 décès chaque année ». En France, ce chiffre est encore plus alarmant avec environ 49 000 décès attribués à cette boisson chaque année selon les autorités sanitaires.

Les campagnes de sensibilisation peinent à faire passer le message. Une étude réalisée en 2019 a révélé que moins de la moitié des adultes américains avaient conscience du lien entre alcool et cancer.

Pourtant, les recommandations nutritionnelles officielles aux États-Unis rappellent que même une consommation modérée suffit à augmenter ce risque. Le docteur Mandrekar a alors fait plus de confidences à propos de cette boisson.

Un danger à prendre en compte

Il a révélé : « Avant la pandémie de COVID-19, la consommation d’alcool était déjà en augmentation, ce qui reflète un problème de santé publique croissant ». Les effets délétères de l’alcool commencent dès sa dégradation dans l’organisme.

Le chercheur a révélé : « Le métabolisme de l’alcool est l’un des premiers processus impliqués ». Une fois ingérée, cette boisson se transforme en acétaldéhyde. C’est un sous-produit classé cancérogène.

Certaines personnes, en raison de prédispositions génétiques, métabolisent plus rapidement l’alcool. Cela génère ainsi des niveaux plus élevés de cette substance toxique. Ce qui renforce encore les risques. Mais ce n’est pas tout.

L’alcool favorise aussi le stress oxydatif, un déséquilibre entre les radicaux libres et les défenses antioxydantes de l’organisme. Ces radicaux libres attaquent l’ADN, les protéines et les lipides des cellules.

Cela génère aussi des anomalies qui peuvent dégénérer en tumeurs. Les recherches menées par Pranoti Mandrekar ont démontré que ce stress oxydatif perturbe également la capacité des cellules à réguler la production et la dégradation des protéines.

« Aucune quantité d’alcool n’est totalement sans risque »

Il s’agit donc d’un terrain propice à l’inflammation chronique et à la formation de cellules cancéreuses. À cela s’ajoute un impact hormonal non négligeable. Une consommation même modérée de cette boisson peut entraîner une augmentation du taux d’œstrogènes et une baisse du taux de vitamine A.

Deux phénomènes qui, ensemble, augmentent les risques de cancer du sein, notamment chez les femmes. La situation se montre encore plus préoccupante chez les fumeurs. En effet, l’alcool agit comme un accélérateur pour les substances cancérogènes présentes dans la fumée de tabac.

Le spécialiste a révélé : « Les personnes qui boivent et fument en même temps courent un risque accru de développer des cancers de la bouche, du pharynx et du larynx ». L’alcool facilite l’absorption des toxines du tabac par l’organisme.

Cela amplifie alors les effets destructeurs du tabagisme. Le professeur Mandrekar a affirmé : « La question de savoir quelle quantité d’alcool est « sans danger » pour la santé reste complexe ».

Avant de préciser également : « La réponse des cliniciens et des chercheurs est souvent directe, mais décevante : aucune quantité d’alcool n’est totalement sans risque ». Il ne faut pas oublier que chacun réagit différemment à cette boisson.