Cette fréquence à laquelle vous devez changer votre pyjama pour rester en bonne santé selon cette experte

Une experte a dévoilé la fréquence à laquelle vous devez changer votre pyjama. Une chose importante à respecter pour votre santé !

En fin de journée, de nombreuses personnes ont hâte de se glisser dans leur pyjama préféré. C’est souvent un symbole de confort et de détente après une longue journée. Pourtant, peu se demandent à quelle fréquence ce vêtement de nuit devrait se laver.

La fréquence à laquelle il faut changer son pyjama

En contact direct avec notre peau durant plusieurs heures d’affilée, le pyjama mérite davantage d’attention. Pour lever le voile sur cette question d’hygiène, le Dr Dima Haidar, dermatologue très suivie sur Instagram via son compte @docteur_skin, a donné plus d’infos.

Dans une interview accordée à Femme Actuelle, elle a dévoilé ses recommandations. Ces dernières pourraient bien changer vos habitudes. L’une des premières choses que rappelle la spécialiste, c’est que la fréquence dépend de la routine du soir.

Une personne qui prend sa douche avant d’aller dormir se couche avec une peau propre. Cela modifie la fréquence recommandée du lavage. Dans ce cas, « idéalement, il faudrait changer son pyjama tous les deux à trois jours », explique le Dr Haidar.

À l’inverse, celles et ceux qui se douchent le matin ou qui transpirent beaucoup durant la nuit devraient opter pour un changement quotidien. La dermatologue souligne également que « lorsqu’on est malade, il faut le changer tous les jours ».

Et ce, à cause du risque de contamination par les microbes, de la transpiration liée à la fièvre et des gouttelettes émises en toussant. Certains préfèrent dormir sans sous-vêtements, directement sous leur pyjama.

D’autres conseils à appliquer

Dans ce cas, le vêtement reste considéré comme un sous-vêtement à part entière. Il faut donc le laver tous les jours. Les règles sont simples, mais peu les appliquent au quotidien, souvent par manque d’information ou par commodité.

Le pyjama, que nous portons en moyenne entre 7 et 8 heures par nuit, reste propice à l’humidité et à la chaleur. Ce combo crée un environnement parfait pour la prolifération des bactéries et des champignons, avertit la dermatologue.

Elle met particulièrement en garde les personnes sujettes à des affections cutanées telles que l’acné, les poils incarnés ou les maladies inflammatoires. Porter un pyjama sale ne fera qu’aggraver ces problèmes et peut même favoriser l’apparition de kystes.

En cas de taches de transpiration, notamment sur un pyjama blanc, une solution maison efficace consiste à appliquer du bicarbonate de soude. Et ce, avec du jus de citron avant de passer le tout à la machine. Ce geste simple permet de raviver le tissu tout en maintenant une hygiène irréprochable.

En vacances, la question du pyjama devient logistique. Le Dr Haidar conseille d’emporter au moins deux tenues de nuit pour une semaine de voyage, tout en privilégiant une douche le soir et des sous-vêtements propres avant d’enfiler son pyjama.

« Il faut se mettre dans les conditions idéales pour bien dormir »

Si les circonstances ne permettent pas un changement aussi fréquent, mieux vaut encore dormir nu avec un corps propre que de passer la nuit dans un pyjama souillé. Attention toutefois. En l’absence de vêtement de nuit, ce sont les draps qu’il faut changer plus souvent.

La dermatologue recommande à Femme Actuelle alors de les laver « au moins deux fois par semaine », contre une seule fois si l’on dort habillé. La question des matières revient également souvent.

Dima Haidar n’impose pas de tissu idéal. Elle donne des pistes selon le profil de chacun. Les personnes qui transpirent beaucoup devraient éviter le coton, qui garde l’humidité, pour des matières plus techniques comme la laine de mérinos.

Cette matière à des propriétés antibactériennes et thermorégulatrices. Elle suggère même, pour les cas les plus extrêmes, de dormir avec un t-shirt de sport conçu pour l’évacuation de la transpiration.

Quant au grand débat du « pyjama contre nudité », la spécialiste reste neutre : « Il faut se mettre dans les conditions idéales pour bien dormir », a-t-elle assuré. Ce qui compte avant tout, c’est l’hygiène.