Incontournable ingrédient des salades et plats d'été, la mozzarella possède quelques secrets qu'il faut connaitre pour bien la choisir.
Fromage bienvenu à nos tables en cette période estivale, la mozzarella peut aujourd’hui s’acheter à tous les coins de rue. Mais savez-vous reconnaitre celles qui valent le coup d’atterrir dans votre assiette ?
Un fromage adoré des Français
Avec son goût frais et sa texture fondante, la mozzarella est incontestablement une des stars culinaires de l’été. Aussi bien apprécié chaud que froid, ce fromage à pâte filée italien est un incontournable des plats estivaux.
Les Français, grands amateurs de fromages, semblent même l’avoir définitivement adoptée en consommant près de 40 000 tonnes chaque année.
Fabriqué à base de lait de vache ou de bufflonne, ce produit se reconnait par son aspect souple, élastique, un peu caoutchouteuse. Bien que de nos jours, la mozzarella est majoritairement fabriquée hors de son pays d’origine, certaines bénéficient néanmoins d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP en français, DOP en italien) depuis 1996.
Pour reconnaitre un bon spécimen, il faut garder en tête quelques indices. Car toutes les mozzarellas mises sur le marché ne se valent pas en termes de qualité. Une bonne mozza’ se reconnait avant tout à l’œil et au nez !
Son apparence doit avoir la couleur de la porcelaine et être uniforme. Une teinte trop brillante ou jaunâtre peut indiquer à contrario un produit de moindre qualité. De forme ronde et régulière, elle doit être souple au toucher et légèrement perler (rendre un peu de lait) à la coupe.
Enfin, son odeur doit être lactée et non aigre, acide ou ammoniaquée. Enfin, il faut savoir qu’elle ne sera réellement authentique que celle fabriquée avec du lait de bufflonne.
Cette dernière porte la mention « di Bufala Campana DOP » ce qui garantit son authenticité. Mais il ne faut pas s’arrêter pour autant à l’étiquetage.
Comment reconnaitre une bonne mozzarella ?
Cependant, ce produit authentique reste plus cher que celui fabriqué au lait de vache. L’une comme l’autre en revanche font appel au même processus de fabrication. Il s’agit d’un fromage, qui comme la plupart, ne compte qu’une liste d’ingrédients très courte.
C’est précisément ce que conseille de vérifier la diététicienne-nutritionniste, Marie-Laure André, sur le site Top Santé. « Je vous conseille de bien regarder la liste des ingrédients lorsque vous achetez de la mozzarella. Privilégiez une recette très simple : du lait de vache ou du lait de bufflonne, du sel, un ferment lactique et un agent coagulant », détaille la professionnelle.
Et que fait-on si notre mozzarella contient tout de même quelques additifs, comme l’acide citrique, ajouté pour prévenir l’oxydation des aliments ? Pour la nutritionniste, la réponse est claire : « Même si ce n’est pas nocif en soi, c’est encore un additif en plus qui n’a rien à faire là ! », déplore-t-elle.
Pour cette dernière, la composition est forcément différente, avec l’ajout d’additifs comme des antioxydants ou des conservateurs. Du côté des calories, la mozzarella au lait de bufflonne semble être un peu plus grasse que celle au lait de vache.
Comptez entre 20 à 24 g / 100 g pour la première, tandis que l’autre oscille entre 13 à 18 g / 100 g. Là encore, il faudra donc faire le meilleur choix pour sa ligne. À savoir que sur le marché, il existe aussi une version allégée, cependant loin de présenter un goût authentique.
Souvent plus caoutchouteuse, il sera préférable de la réserver pour la confection d’une pizza ou encore pour un gratin en remplacement de l’emmental ou du comté.