Chèque énergie: ces français qui ne pourront pas le toucher en 2024 sans raison

Le chèque énergie devrait profiter à de nombreux Français. Seulement, un grand nombre d'entre eux craignent de pas en profiter en 2024.

Depuis deux ans, le chèque énergie permet aux Français de réaliser des économies en payant une partie de leurs dépenses en énergie. En 2024, nombreux sont ceux qui craignent de ne pas en bénéficier.

Le chèque énergie fait son grand retour

Le chèque énergie 2024 constitue une assistance essentielle pour de nombreux Français. Et ce, surtout en ces temps d’inflation où chaque soutien financier compte.

En effet, le chèque énergie joue ainsi un rôle crucial en réduisant les factures d’électricité et de gaz des foyers modestes. Cela leur permet d’alléger leur fardeau financier et leur permettant de consacrer leurs ressources à d’autres besoins essentiels.

Dans le contexte économique actuel, où la gestion budgétaire est de plus en plus difficile pour de nombreux Français, cette aide directe contribue à couvrir diverses dépenses. C’est le cas des courses, de l’éducation, les soins de santé, le logement et autres.

En agissant comme un bouclier contre la précarité, le chèque énergie garantit que personne ne se veuille laissé pour compte. Cela démontre ainsi l’engagement de l’État à protéger les foyers modestes et à assurer des conditions de vie décentes pour tous.

Et ce, même dans des circonstances économiques complexes. Pour déterminer l’éligibilité au chèque énergie, deux critères principaux sont à considérer.

Divers critères pour pouvoir en bénéficier

Pour profiter du chèque énergie, il faut tout d’abord que la composition du foyer en termes d’Unités de Consommation (UC) et des Revenus Fiscaux de Référence (RFR) rentrent dans le moule. Ces derniers doivent être inférieurs à 11 000 euros par UC.

En outre, le montant du chèque énergie varie en fonction du niveau de revenus. Atteignant jusqu’à 194 euros pour des revenus annuels inférieurs à 5 700 euros. Heureusement, aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de cette aide.

En effet, l’administration fiscale détermine automatiquement l’éligibilité de chaque foyer grâce à la déclaration d’impôt. Cela simplifie ainsi le processus pour garantir une assistance rapide et efficace.

Le chèque énergie demeure donc un allié précieux pour les foyers modestes en 2024, offrant un soutien financier crucial. Comprendre les critères d’éligibilité, tels que la composition du foyer et les revenus annuels, est essentiel pour saisir cette opportunité.

Alors que le programme du chèque énergie arrive à son terme à la fin de l’année 2024, l’engagement de l’État français à soutenir les ménages aux revenus modestes reste intact. Cependant, beaucoup craignent de ne pas pouvoir en bénéficier en 2024.

Des Français sur le banc de touche ?

Le ministre a confirmé lundi dernier que le chèque énergie serait automatiquement envoyé aux bénéficiaires à partir du début du mois d’avril. Le principal critère est le revenu du foyer.

Ce dernier se veut ainsi basé sur la déclaration de revenus transmise à l’administration l’année précédente. Cependant, les services fiscaux utilisent également des informations de la déclaration de taxe d’habitation, avant sa suppression, pour calculer les unités de consommation.

Cette année, le seuil minimum pour recevoir le chèque est de 11 000 euros par unité de consommation. Certains s’inquiètent du fait que la suppression de la taxe d’habitation puisse priver de nombreux bénéficiaires de cette aide.

Cependant, cela ne concerne que les nouveaux éligibles. Lors de son intervention dans l’émission C à vous, Bruno Le Maire a voulu rassurer en affirmant que le chèque énergie serait versé début avril. Et qu’aucun bénéficiaire ne serait exclu.

Le politicien a souligné que ceux en situation de précarité, à revenu modeste ou étudiant auraient droit au chèque énergie. Il a également annoncé la mise en place prochaine d’un guichet de réclamations pour ceux qui auraient dû être éligibles. Mais qui n’auraient pas reçu leur chèque à la fin de la campagne d’envoi (vers mi-mai).