Conducteurs: ne faites pas cette erreur lorsque vous êtes à l'arrêt, vous risquez de le payer très cher

Sur la route, les conducteurs ont des droits et des obligations. À l'arrêt, ces derniers pourraient payer une amende pour cette raison.

Les conducteurs doivent faire preuve de vigilance en tout temps. Que ce soit lorsqu’ils sont au volant ou bien lorsqu’ils sont à l’arrêt, le danger est partout et les sanctions peuvent pleuvoir.

Des documents obligatoires pour les conducteurs

Les conducteurs doivent présenter et avoir énormément de documents à bord de leur véhicule. En cas d’oubli, de négligence ou de non-conformité, des sanctions peuvent rapidement tomber.

Le permis de conduire figure bien évidemment parmi les pièces les plus importantes à présenter lors d’un contrôle routier. Depuis février 2024, une avancée pratique facilite la vie des automobilistes.

Il se veut désormais possible de présenter son permis de conduire en version numérique via l’application France Identité. Ce format dématérialisé, à la fois sécurisé et facile d’accès, permet aux forces de l’ordre de vérifier rapidement la validité du document.

En cas de perte ou de vol, l’Attestation de Droits à Conduire Sécurisée (ADCS) prend le relais. Valable quatre mois, elle atteste que le conducteur est bien autorisé à circuler.

Autre document incontournable : le certificat d’immatriculation, plus communément appelé carte grise. Ce document prouve l’enregistrement du véhicule auprès des autorités, et reste exigé même si le véhicule ne vous appartient pas.

Dans le cadre d’une location, une simple copie suffit. Si le véhicule est en cours d’immatriculation, un certificat provisoire d’immatriculation (CPI) peut être présenté temporairement, notamment en cas d’achat récent.

Des obligations applicables à tous

Les conducteurs récemment diplômés peuvent quant à eux circuler avec un certificat d’examen du permis de conduire (CEPC). Ce document remplace temporairement le permis, à condition qu’il comporte la mention favorable confirmant la réussite à l’examen.

Il est valable jusqu’à la réception du permis officiel. Certaines situations particulières nécessitent également des justificatifs adaptés, par exemple, en période de conduite accompagnée, l’accompagnateur doit pouvoir présenter un permis valide.

Ou une attestation ADCS pour prouver sa légitimité à encadrer le jeune conducteur, conformément aux exigences légales. En ce qui concerne les véhicules soumis au contrôle technique, la carte grise doit comporter la preuve de validation de ce contrôle.

Ce dispositif vise à garantir que les véhicules respectent les normes de sécurité et les réglementations environnementales. En l’absence de l’un de ces documents lors d’un contrôle routier, les sanctions peuvent être immédiates.

Une amende forfaitaire de 135 euros peut être infligée en cas de document expiré. Manquant ou non conforme, comme un permis périmé ou une carte grise absente.

Dans certaines situations plus graves, les forces de l’ordre peuvent aller jusqu’à immobiliser le véhicule. Il se veut donc essentiel pour chaque conducteur de s’assurer que tous les papiers obligatoires sont à jour, valides et facilement accessibles.

Conducteurs : attention à cette amende lorsque vous êtes à l’arrêt

C’est un geste que beaucoup font sans y penser. Devant l’école, au coin d’une rue, on reste quelques minutes dans la voiture, moteur allumé, le temps que les enfants arrivent ou que le passager revienne avec la baguette.

Une habitude banale, a priori sans gravité. Pourtant, elle se dit interdite… et peut vous coûter jusqu’à 375 euros. Peu de conducteurs le savent : laisser tourner le moteur de son véhicule à l’arrêt est strictement interdit en France.

Ce n’est ni une nouveauté, ni une lubie réglementaire. L’interdiction figure dans un arrêté datant de 1963, et elle est toujours en vigueur, renforcée par l’article R318-1 du Code de la route.

Concrètement, rester stationné avec le moteur en marche — même pour deux minutes — peut vous valoir une amende de 135 euros. En cas de majoration, la sanction grimpe à 375 euros.

Laisser tourner un moteur inutilement, c’est aussi polluer pour rien. Même à l’arrêt, un moteur thermique émet du dioxyde de carbone, des particules fines et d’autres substances nocives.

Selon l’ADEME, le transport routier reste le principal émetteur de gaz à effet de serre en France. Ce réflexe a donc un vrai coût environnemental, à petite échelle, mais à forte fréquence.

Contrairement à une idée reçue, couper puis redémarrer le moteur ne consomme pas plus de carburant que de le laisser tourner quelques minutes. Au contraire, un moteur au ralenti continue de brûler inutilement du carburant.

En moyenne, ce sont plus de deux litres qui peuvent partir en fumée chaque heure passée à l’arrêt, moteur allumé. Sur l’année, cela représente des dizaines d’euros perdus… pour rien.

Les seules exceptions concernent les situations où couper le moteur pourrait poser problème : démarrage par grand froid, moteur qui peine à chauffer… Mais en dehors de ces rares cas, la règle est claire : moteur coupé à l’arrêt.