Cela peut sembler incroyable, mais l’air le plus pollué est celui que l’on respire chez soi. Entre les pollens, les moisissures, les acariens ou encore la poussière, on n’est décidément pas à l’abri, même dans son cocon douillet. Pour redonner une bonne qualité à son air intérieur, voici quelques bons réflexes :

Il faut aérer

Il est important d’ouvrir les fenêtres de toutes les pièces de la maison, au moins cinq minutes le matin et le soir. En effet, les particules polluantes ont besoin de chaleur et d’humidité pour se développer. L’aération permet de renouveler l’air intérieur en les évacuant.

Il faut éliminer la poussière

La poussière est tenace et se loge dans les moindres recoins, comme sous la moquette, le lit ou le canapé. Pour en venir à bout, l’aspirateur est le meilleur allié. On range, on nettoie, on aspire, et on se sert d’une arme encore plus redoutable pour déloger ces polluants : l’huile de coude.

Il faut éliminer le tabac et les parfums d’intérieur

Le premier facteur de pollution intérieure est le tabac. En effet, une volute de fumée libère environ 4 000 substances chimiques ! Pour protéger sa maisonnée de ces éléments toxiques, il est plus judicieux de fumer dehors, ou de ne plus fumer du tout.

Plus troublant, les parfums d’intérieur comme les sprays ou les bougies parfumées sont aussi mises en cause. Leur combustion émet également des particules irritantes qui finissent par s’agglutiner dans l’air.

Il faut éviter les COV

Les COV, ou Composés Organiques Volatils, sont des composants particulièrement nocifs présents dans les produits de bricolage comme la peinture, les colles ou le vernis. Dangereux pour les enfants et les femmes enceintes, on peut vérifier leur niveau de toxicité en consultant une étiquette apposée sur chaque produit, sur une échelle de A + à C (du plus faible au plus fort).