Crédits à la consommation - ces nouvelles règles vont protéger les Français en 2026

Les crédits à la consommation sont repensés. En 2026, de nouvelles règles interviennent pour protéger les Français qui en auront recours.

Les crédits à la consommation en France désignent les prêts destinés à financer des achats courants, des biens ou des services, sans lien direct avec l’immobilier. En 2026, de nouvelles règles s’établissent pour protéger les Français.

Crédits à la consommation : plusieurs formes possibles

Les crédits à la consommation se déclinent sous plusieurs formes. Le crédit renouvelable, le prêt personnel, le crédit affecté ou encore le découvert autorisé.

En France, le crédit affecté, par exemple, est lié à l’achat d’un bien précis, comme une voiture ou un électroménager. Tandis que le prêt personnel laisse une plus grande liberté d’usage.

Ces crédits se disent ainsi encadrés par le Code de la consommation pour protéger l’emprunteur. Le TAEG (taux annuel effectif global) doit se voir communiqué avant la signature, incluant intérêts et frais annexes.

Et le prêt ne peut dépasser la capacité de remboursement de l’emprunteur. Depuis la loi Lagarde de 2010, l’octroi de ces crédits se dit soumis à une évaluation stricte de la solvabilité.

Le surendettement est limité par le recours à la Banque de France et au fichier national des incidents de remboursement. En pratique, les crédits à la consommation permettent de lisser le paiement d’achats importants, mais présentent des risques si mal gérés.

Les taux d’intérêt varient fortement selon le type de crédit et le profil de l’emprunteur. Un crédit renouvelable peut atteindre 20 % ou plus, alors qu’un prêt personnel classique reste généralement inférieur à 10 %.

Les règles changent en 2026

En France, leur usage est très répandu, mais les autorités insistent sur l’importance de comparer les offres. Et de respecter ses capacités de remboursement pour éviter le surendettement.

Dès l’automne 2026, l’encadrement des crédits à la consommation va se renforcer pour limiter les risques de surendettement liés à la multiplication des petits crédits. Une ordonnance du 3 septembre 2025 harmonise la réglementation française avec celle de l’Europe.

Ces nouvelles règles entreront en vigueur le 20 novembre 2026, laissent donc le temps aux professionnels d’adapter leurs contrats et clauses. L’objectif est d’encadrer les pratiques d’emprunt, en particulier pour les crédits de faible montant.

Mais aussi de courte durée ou facilement accessibles en ligne. Cette réglementation concerne plusieurs types de crédits : les crédits sans frais ni intérêts, appelés « crédits gratuits », les mini-crédits de moins de 200 euros.

Mais aussi les crédits de moins de trois mois avec des frais réduits. Ainsi que les crédits à la consommation compris entre 75.000 et 100.000 euros et les contrats de location avec option d’achat (LOA).

Les cartes à débit différé restent exclues. Pour mieux protéger les consommateurs, la publicité autour des crédits se verra encadrée : elle devra se dire claire, loyale et non trompeuse, comporter la mention obligatoire « Attention ! Un crédit coûte de l’argent et doit être remboursé ! ».

Faire un crédit à la consommation devient plus simple en 2026

Et elle ne pourra pas valoriser la facilité d’obtention d’un prêt. Les formalités pour les crédits courts ou de faible montant se verront simplifiées, tout en garantissant la transparence et les informations fournies par les établissements prêteurs se diront mieux encadrées.

Les créanciers pourront consulter, de manière facultative, le fichier national des incidents de remboursement afin d’évaluer la solvabilité. Et alerter les emprunteurs en difficulté.

Par ailleurs, les personnes surendettées bénéficieront d’un accompagnement gratuit via des services de conseil spécialisés. Un délai de rétractation plus long si le prêteur n’a pas respecté ses obligations, et des conditions préférentielles pour le remboursement anticipé.

En 2024, les mini-crédits représentaient 17 % des dossiers de surendettement. Tandis que la Banque de France enregistrait une hausse de 10,8 % des dépôts.

Les personnes surendettées se disent souvent isolées et confrontées à des difficultés sociales et financières importantes. Avec 25,2 % au chômage et 21,7 % sans profession, en congé maladie ou en situation d’invalidité.