
La déclaration de revenus approche. À ce sujet, les Français peuvent réclamer la somme de 1085 de crédit d'impôt très facilement.
La campagne de déclaration des revenus 2025, concernant les revenus perçus en 2024, a débuté le 10 avril 2025. D’ailleurs, certains Français peuvent réclamer 1085 euros de crédit d’impôt.
Déclaration de revenus : la campagne pour 2025 a débuté
En France, tous les contribuables qui vivent sur le territoire doivent déclarer leurs revenus, même si l’impôt est prélevé à la source. La déclaration en ligne est obligatoire pour les foyers disposant d’un accès à Internet, sauf en cas d’impossibilité technique.
Les dates limites de déclaration dépendent du département de résidence. Pour les départements 01 à 19 et les non-résidents, la date limite est fixée au 22 mai 2025.
Pour les départements 20 à 54, elle est fixée au 28 mai 2025, tandis que pour les départements 55 à 974/976, elle est fixée au 5 juin 2025. En cas de déclaration tardive, des pénalités sont appliquées.
Avec une majoration de 10 % de l’impôt dû, et cette majoration peut se voir augmentée en cas de retard prolongé. Le site impots.gouv.fr propose un service de déclaration en ligne sécurisé et prérempli pour faciliter le processus.
Les contribuables peuvent également bénéficier d’assistance auprès des centres des finances publiques, des points France Services. Ou bien via des permanences téléphoniques.
Il se veut ainsi important de vérifier l’exactitude des informations préremplies et de signaler toute modification de situation. Comme un mariage, une naissance ou un déménagement, pour éviter des erreurs ou des régularisations futures.
Plusieurs dispositifs fiscaux
En 2025, plusieurs dispositifs fiscaux sont reconduits, comme la réduction d’impôt pour la souscription au capital de PME (18 %), la réduction Denormandie. Elle concerne l’acquisition de logements anciens destinés à la location.
Ainsi que la réduction pour les jeunes entreprises innovantes (30 %), avec des plafonds spécifiques. Il est essentiel de respecter les délais de déclaration pour éviter des pénalités. Et de consulter régulièrement le site officiel des impôts.
Lors de la déclaration de revenus 2023, environ 12,4 millions de foyers fiscaux ont profité d’une réduction ou d’un crédit d’impôt. Soit près d’un tiers des contribuables (30,3 %), selon les chiffres publiés par la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
En moyenne, ces foyers ont vu leur impôt baisser de 1 438 euros. En 2024, 8,3 millions de ménages, qu’ils soient imposables ou non, ont bénéficié d’un crédit d’impôt.
Ces dispositifs ont permis à l’État de redistribuer un total de 9 milliards d’euros. Ce qui représente 1 085 euros en moyenne par foyer ayant déclaré des dépenses ou charges ouvrant droit à un avantage fiscal.
La niche fiscale la plus utilisée reste celle liée à l’emploi d’un salarié à domicile. En 2023, 4,9 millions de foyers en ont bénéficié, pour un coût total de 6 milliards d’euros pour l’État.
Le gain moyen par ménage s’élève à 1 236 euros. Ce dispositif permet de récupérer 50 % des dépenses engagées pour des services comme la garde d’enfants à domicile, l’aide aux personnes âgées ou handicapées, ou encore de petits travaux de jardinage.
Le montant maximum de dépenses prises en compte est de 12 000 euros par an, soit un crédit d’impôt pouvant atteindre 6 000 euros. Il faut le déclarer dans la case 7DB, rubrique « Réductions et crédits d’impôts » de la déclaration de revenus 2025.
Déclaration de revenus : comment prétendre à ce crédit d’impôt ?
Ces montants sont généralement préremplis grâce aux plateformes Cesu et Pajemploi. Mais attention, car depuis 2023, vous devez aussi préciser la nature du service rendu. Elle se trouve en annexe, page 1 de la déclaration 2042 RICI.
Et à partir de 2025, il faudra mentionner l’organisme ou le prestataire ayant fourni la prestation. Une première déclaration impose également de cocher la case 7DQ.
En deuxième position, le crédit d’impôt pour les frais de garde d’enfants hors domicile a donc profité à 1,9 million de ménages. Pour un total de 1,7 milliard d’euros redistribués, soit 904 euros en moyenne par foyer.
Il concerne les familles ayant recours à une garde extérieure pour leurs enfants de moins de six ans. Assistant(e)s maternel(le)s agréé(e)s, crèches, haltes-garderies, garderies scolaires hors temps scolaire, etc.
Le crédit correspond à 50 % de l’argent versé, dans la limite de 3 500 euros (soit un maximum de 1 750 euros récupérables). Il faut le déclarer dans la case 7GA (et suivantes) de la déclaration.
Ces montants peuvent être préremplis, mais ce n’est pas systématique. Enfin, 1,3 million de foyers ont bénéficié d’un crédit d’impôt pour leurs cotisations syndicales, pour un montant total de 140 millions d’euros. Soit 114 euros en moyenne par ménage.
Ce crédit correspond ainsi à 66 % du montant des cotisations. Dans la limite de 1 % des revenus perçus, après déduction des charges sociales. Pour un salaire net imposable de 25 000 euros et 400 euros de cotisations syndicales, seuls 250 euros se verront pris en compte pour un crédit d’impôt de 165 euros.