Le samedi 7 octobre s’est tenue à Varsovie le défilé particulier de Miss monde en fauteuil. 24 jeunes femmes victimes d’accidents et autres cas y ont répondu présentes pour représenter 19 pays.

C’est la Bélarusse, Alexandra Chichikova qui a remporté la victoire, une jeune fille de 23 ans, étudiant la psychologie et la pédagogie sociale. La deuxième et troisième dauphine sont attribués à l’Afrique du Sud et la Pologne grâce à Lebohang Monyatsi et Lebohang Monyatsi. Quant à la France, elle a remporté le titre de miss sourire grâce à la joueuse de tennis Nadjet Meskine.

Toutes les participantes sont des gagnantes

Selon les propos de la représentante du Chili à l’AFP Maria Diaz, toutes les participantes ont été gagnantes, même si elles n’ont pas été couronnées. Selon elle, elles ne sont pas rentrées les mains vides, mais avec beaucoup de nouvelles amies et surtout une expérience enrichissante.

Suite à un accident il y a une décennie, elle ne pouvait plus marcher et a fini dans un fauteuil roulant. Elle a également évoqué que ce concours était une occasion pour elle et ses semblables de montrer au monde qu’elles peuvent réaliser quelques chose malgré leur handicap.

Pour cette jeune chilienne, cela ne représente aucun blocage dans sa vie et le montre bien. En effet, elle a déjà remporté de nombreux titres de Misslifestyle et de MissActivité. C’était aussi une occasion pour ces femmes de faire une rencontre et faire des partages.

Une manifestation des femmes handicapées

Ce concours de Miss monde en fauteuil a été organisé par la fondation polonaise Jedyna Taka dans le but de donner une autre vision à ces femmes en chaise roulante. La co-fondatrice du projet et en même temps membre du jury, Katarzyna Wojtaszek-Ginalska, qui elle-même se déplace en fauteuil roulante a insisté sur ce point dans son discours tout en soulignant le fait qu’avoir cet appareil est encore une chance car beaucoup ne peuvent en avoir dans de nombreux pays.

Pour elle, ce concours est tout simplement une manifestation pour montrer au monde qu’elles n’ont pas choisi de vivre ainsi et qu’elles souhaitent être vues comme toutes les autres femmes dans le monde.

Il n’y a pas que le visage qui compte !

Une pré-sélection a eu lieu dans les pays avant d’arriver à ce stade. Celle-ci a été confiée par des ONG choisi par la fondation afin de déceler les meilleures candidates. Comme le but est surtout d’une manifestation, le visage n’est pas le seul critère de sélection. Elles ont été aussi et surtout jugées par leur personnalité, leur participation dans la vie sociale et surtout leur projet .

Ces concurrentes durant la soirée ont été amenées à défiler devant plusieurs personnes avec trois costumes différents dont un pour un cocktail, un autre pour une soirée et une tenue nationale. Dans son discours, la reine de la soirée à inciter ces mannequins à se détacher de la peur et de toute forme de crainte.