Des millions de Français vont devoir payer cette facture fin juin et beaucoup l'avaient oubliée

Certaines factures sont obligatoires. D'ailleurs, au mois de juin, de nombreux Français devront s'acquitter de cette dernière.

En France, certains types de factures sont obligatoires à régler, sous peine de sanctions, d’interruptions de service ou d’actions en justice. D’ailleurs, à la fin du mois de juin, les Français devront s’en acquitter d’une.

Des factures obligatoires chaque mois

Ces dépenses incontournables concernent principalement le logement, les factures relatives à l’énergie, l’eau, les télécommunications, la fiscalité. Mais aussi l’assurance et les transports.

Première dépense essentielle : le loyer ou les échéances de prêt immobilier. Le locataire est tenu de payer son loyer chaque mois selon les termes du bail, tandis que le propriétaire rembourse son crédit selon le plan convenu avec sa banque.

En cas de non-paiement prolongé de ses factures, les risques vont jusqu’à l’expulsion ou la saisie. Ensuite viennent les factures d’énergie : électricité et gaz.

Ces services sont essentiels pour le confort et la santé. Un impayé peut entraîner une réduction de puissance, puis une coupure, après plusieurs relances et un délai légal.

Le chèque énergie ou les aides sociales peuvent toutefois aider les ménages en difficulté. L’eau constitue une autre charge indispensable.

Si le service de l’eau potable est facturé selon la consommation, son règlement est obligatoire. Et ce, sans coupure possible en cas d’impayé (c’est interdit par la loi), mais des poursuites financières se voient ainsi engagées.

Des assurances obligatoires

Certaines assurances obligatoires doivent également être payées. Notamment l’assurance habitation (responsabilité civile comprise) et l’assurance auto pour les véhicules en circulation.

L’absence de couverture expose à de lourdes amendes ou à l’immobilisation du véhicule. Autre catégorie incontournable : les impôts et taxes.

L’impôt sur le revenu, la taxe foncière ou la taxe d’habitation (pour certaines résidences secondaires) doivent être réglés à l’échéance. Les retards entraînent pénalités et majorations.

Enfin, dans notre quotidien connecté, la facture Internet/téléphonie se voit devenue quasi essentielle. En cas d’impayé, le fournisseur peut suspendre la ligne après mise en demeure.

Certains pensaient pouvoir souffler après la fin de la campagne de déclaration de revenus : il n’en sera rien. Si le Trésor public se fait momentanément discret, le mois de juin, lui, reste chargé pour les finances de nombreux ménages.

Factures en série, échéances parfois oubliées… et pour de nombreux parents, une dépense incontournable vient s’ajouter sans possibilité de report. En effet, après la naissance de leur enfant, de plus en plus de foyers font appel à une assistante maternelle.

Une facture obligatoire au mois de juin

Près de 20 % des parents selon les derniers chiffres. Comme pour l’emploi direct d’une femme de ménage, ils en sont les employeurs et assument le versement du salaire.

Et ce mois-ci, une obligation spécifique arrive à échéance. Car, comme tout salarié, l’assistante maternelle perçoit un salaire, mais aussi des indemnités de congés payés.

Sauf qu’ici, pas de service RH pour s’en occuper : c’est aux parents employeurs de gérer cette formalité. L’Urssaf est d’ailleurs très claire sur le calendrier à respecter.

Au 31 mai, les parents dont le contrat de garde couvre 46 semaines ou moins doivent calculer les congés payés acquis et s’acquitter du montant correspondant. En effet, lorsque l’assistante maternelle prend ses congés, elle doit se voir rémunérée.

Mais, dans le cadre d’un contrat de 46 semaines ou moins, les salaires versés chaque mois ne comprennent pas d’indemnités pour les congés. Contrairement à un contrat sur 52 semaines, où celles-ci se voient lissées sur l’année.

Résultat : le paiement des congés payés doit intervenir selon le mode prévu au contrat, soit en totalité en juin (le plus fréquent), soit à la prise des congés. Ou bien encore, se voie fractionné sur plusieurs périodes de congés.

Problème : de nombreux parents se retrouvent à devoir régler, ces jours-ci, plusieurs centaines d’euros sans l’avoir anticipé. Une dépense d’autant plus lourde qu’aucune aide de l’État ne vient en atténuer le coût.

Certains, en difficulté, peinent alors à honorer cette obligation. Un échéancier peut se voir envisagé avec l’assistante maternelle, mais l’Ufnafaam rappelle que cela doit rester exceptionnel.