Quand on n’a presque plus rien, quand on n’a même plus un toit décent pour y passer des jours paisibles, quand les journées sont rythmées par la misère, bien souvent, le seul point d’attache avec la réalité, la tendresse et l’affection, c’est un animal de compagnie.
C’est ce lien si sensible qui a été mis en exergue dans le projet Lifelines par la photographe Norah Levine et la productrice audio Gabrielle Amster.
Bien souvent, ces sans-abris utilisent le peu qu’ils ont pour prendre soin de leurs chats ou de leurs chiens, bien souvent il s’agit de petits sacrifices mais en échange l’amour qu’ils reçoivent est très certainement très précieux.
Il s’agit là de chaleur, de contact, de câlins, de protection, de sécurité et d’un tout petit rien qui fait qu’on ne perd pas pied et qu’on ne coule… Pas tout à fait.